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orlando de rudder
orlando de rudder
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16 juillet 2006

Double sonnet brutal contre l'amour fastoche.

Ce double sonnet correspond aux amours humaines habituelles, ordinaires, vulgairement "poétiques" et "métaphysiquement " impérialistes. De ces amours convenables dont on parle si bien en régime libéral. Mais il convient aussi à "l'amour universel" des mystico-cuculs qui nous l'infligent constamment. C'est l'amour injurieux des parasites gluants: I. Ta gueule, ô pauvre groin qui me parle d'amour! Pithécanthrope obtus à la graisse de fayot, Faux semblant d'intrinsèque au gros coeur quasi-bio Ta flamme me débecte, tire-toi d'alentour! Le sentiment gnangan ne t'est utile que pour Baver les flatulences d'une âme de corbeau Cherchant la réciproque, dominant à gogo Parce qu'il faut aimer comme on le dit toujours! Infliger cet affect est pire qu'humiliant Quand il vient d'un expert du frémissant gnangnan, Va te laver le coeur car il, pue comme un pied, Un vrai pied bête et con randonneur, marinant Dans de vieux godillots à ton coeur ressemblant: Ton amour de débile ne pourrait que me tuer! II. Continue de baver l'amour sans risque odieux! Celui qui rapetasse les âmes enrubannées, Les coeurs que l'on confit jusqu' aux grandes nausées Comme de gros oeufs de Pâques au chocolat douteux . Moi je suis dans le sang, le jeu miraculeux, Du brutal aujourd'hui et des viandes avalées, Du regard trop brillant et des pulsions carnées Le désir crée l'amour et ça commence au pieu! Alors, ton amour con qui tue l'autre même en soi, Tu peux te le garder et te le foutre, au choix, Quelque part ou ailleurs, c'est du pareil au même! Les poux aiment les têtes, l'huile aime les sardines, Le feu aime les saucisses et Landru ses copines, Ton amour tue l'amour: ne dis jamais "je t'aime"!
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Commentaires
R
Et le crétin n'a pas vu la répétition de "gnangnan"! Quel piètre! quel moindre!
R
rigolo ces gens qui pensent qu'oin doit encore versifier selon la prononciation des siècles passés.LA chanson nous motre qu'on élide des "e" et des tas dechoses qui ne se faisaient pas avant.La chanson est très conservarice pur la forme... J'aime bien la criticaillerie hargneuse de ceux qui n'ont pas le nivedau et ne comprennent pas: ils sont tellement distrayant! <br /> JE pense connaître un peu mieux la question que ce monsieur...Dont l'agressivité monte l'inanité.Car, meêm s'il y avait des erreurs, on peut le dire sans agresser, avec politesse..bref: un con! Un malveillant, un hargneux, un ignare,un badplaf, un pouacrer de type coprocéphale orchuclaste, un piètre, un moindre, un badplaf, un groin!<br /> Et un LÂCHE: son e-mail est bidon! Dégueulasse! répugnant!
R
Merci de votre aimable commentaire. Avec une sagacité rare, vous faites preuve de lucidité, d'exactitude. Non seulement vous savez éviter tout systématisme, mais encore vous apportez une certaine lumière au débat. D'une façon élégante, voire raffinée, vous exposez des idées claires dénuées de tout dogmatisme. On ne peut qu'admirer la liberté d'esprit qui vous caractérise. Une telle disposition d'esprit est rare autant que précieuse. Il faut noter qu'elle s'accompagne non d'une justesse de jugement phénoménale. Le tout se joignant à une ouverture d'esprit, une bienveillance, une générosité remarquables. La fermeté de vos options vient, on le sent, d'une réflexion profonde. Et tout en vous exprime la joie de vivre, la bienveillance et l'amour...
S
Hey patate, j'aurais bien aimé lire ton poème jusqu'au bout, mais il va falloir apprendre a compter les syllabes d'un vers : "Le/ sen/ti/ment/ gnan/gan /ne/ t'est/ u/ti/le/ que/ pour" ça fait 13 syllabes, c'est laid et indigeste. Et presque tous tes vers comptent 13 syllabes. Oh, il est beau le poète !<br /> Dommage, le thème avait l'air intéressant.
O
LA conception de l'amour, à chaque époque, est touojours politique! On le voit déjà dans Tristan et Iseut! Quant à la guerre de Troie...<br /> Mais je veux ici, chère feuillle, lutter contre l'amour mou et quelques epeonnes qui s'auto-congratulent de leur amour avec des pièmes guimalvesques et glucosés. CA correspond vraiment aux vantardises des Don Juan de comptoir se vantant de leurs "bonnes fortunes": c'est aussi vulgaire! Et tout aussi faux! Moi, ces gens qui n'ont que l'amour, l'amour,l'amour à la bouche me font penser à des exhibitionnistes montrant avec ostentation leur coeur confit dans du sirop bien gluant en ouvrant leur grand imperméable à la sortie des écoles. <br /> L'amour devrait redevenir plus secet, plus profond... Et cesser d'être une affirmation de soi complaisante et cucul! <br /> D'autre part,il n'est ni donné, ni gratuit: il demande beaucoup d'attention, un vrai respect de l'autre, du rire (pas de la rigolade)et de l'humour(pas de la dérision), de la courtoisie comme de la gravité: C'est un "boulot à temps complet"! Il ne supporte ni la médiocrité ni l'inadvertance!<br /> Et ne se beugle pas sur les toits! Il peut d'ailleurs s'épanouir merveilleusement dans le secret! <br /> De plus, il n'est pas obligatoire! On n'est pas obligé d'aimer, ni d'exiger de l'être! On bouisille tant d'enfants en s'occupant d'abord d'être aimés d'eux! L'amour parental n'apas à être réciproque. On doit aimer ou non un enfant et faire tout pour so bien, même s'il vous déteste.Et c'est parfois le cas. L'amour parental? Voilà ce qui peut être, ou non: "qu'il me déteste pourvu qu'il aille bien"! Et beaucoup de gens ne se rendent même pas compte d'avoir été aimés de leurs parents! Mal,peut-être,mais qui aime "bien"? c'est tellement chic d'avoir souffert! Mopi, je ne me permettrais jamais d'avoir souffert! JE trouve ça vulgaire! Nous avons besoin de vertus plus hautes! <br /> <br /> Sans l'obligation d'amour, on peut faire plus de bien qu'en s'astreignant à un sentiment qui "n'est pas donné à n'importe qui"! comme le disait Erich Fromm. <br /> Quant à infliger son amour à,l'autre... C'est de l'amour-sale... De l'amour de ce qu'on serait si l'on était soi-même! Beurk!
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