L'inadvertance

L'occident, jusqu'ici, a plus apporté au monde, en trois siècles que toutes les autres civilisations. Il a vaincu l'esclavage qui dure encore aileurs, les épidémies. Certs, il a commis des crimes, comme le colonialisme, mais pas plus que tant d'autres ordres et civilisations. MAis c'est au prix, désormais, d'une atroce rançon.On se fait payer... Et l'on devient idéalepment moral: en bonne santé, mince, non fumeur, footeux, végétarien, écolo... On se laisse séduire parle "démon de la pureté" et par l'égalité entre bourgeois friqués fondant la soumission ou la persécution des autres... ... C'est maintenant que nous risquons de devenir dangereux... En suivant le libéralisme, l'ennemi du genre humain! Un Europe, liée à l'Afrique peut devenir le seul rempart contre le bushisme t lamort, la mort, la mort des pays du Tiers-Monde... L'Inde, la Chine sont déjà complice et vont y laisser des plumes! Comme disait un vieux pote qui n'est pas blanc de peau, et qui aime bien la provoc: "Acheter du coca est un acte raciste"! Investir dans un fonds de pension c'est presque tuer des pauvres... Encore un effort: un jour, soyez plus direct! Investissez chez les marchands d'armes! Ou alors.. le Liban... Ca pète... LEs pauvres font chier les riches... Va faloir bombarder, détruire des immeubles... Beyrouth a l'habitude... Et si ça recommence.... Achetez vite les premières ruines de Beyrouth bombardée! A Sarajevo, c'est déjà trop tard! Achetez les terrains des métropoles meurtries, dévastées, emplies de cadavres! : à moyen terme c'est la fortune assurée! LA guerre, c'est du nanan pour tout l'immobilier: va falloir reconstruire, et ça va augmenter... Vous n'avez pas compris? PRenons un autre exemple: Le libéralisme c'est le truc du vitrier! On vend des vites.On engage un gamin misérable pour qu'il envoie son ballon ou des pierres dans les fenêtres, plutôt chez les pauvres... Il casse tout, le bougre! Et on se fait du pognon en vendant toutes nos vitres.Le gamin se fait salement cogner: on l'appelle terroriste. Les pauvres n'ont pas toujours assez d'argent pour payer ls vitres: On leur fait crédit. Et tout recommence! Viva Villa! E viva Durutti! Avons-nous encore le droit à l'inadvertance?