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orlando de rudder
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20 janvier 2006

Fridericke Zweig

Les vraies consciences, les gens d'amour se retrouvent souvent. IL est souvent touchant de voir ce qu'ils se disent ou s'expriment. Fridericke Zweig, auteuse d'un bel ouvrage sur PAsteur, entre autres SAVAIT aimer. Elle était aussi consciente du monde tel qu'il va: Il arrive souvent que, invisible au monde environnant, une femme soit présente dans une œuvre, exerçant son action et sa protection d’une façon tellement discrète et comme allant de soi que le véritable créateur lui même peut en venir à l’oublier. Friderike Zweig, Pasteur. Ce constat ne l'a pas rendue amère. Il faut dire qu'elle était consciente de sa valeur, ce qui ne peut que nous surprendre en nos temps d'envie intellectuelle et de défaillances à savoir se penser soi-même... Elle aimait, tout simplement. MAis pas aveuglément. Elle montrait de pus hautes vertus et a, de ce fait, pu écrire ceci: Ton travail jette une passerelle d’or entre toi et mon cœur. C’est un foyer dans les nuages et aussi dans ton cœur –dans ton cœur fidèle-infidèle. Ne vois point là cette adoration littéraire que tu n’aimes pas –j’ai plus de sens critique que tu ne le crois. J’ai trouvé presque mauvais ton poème, L’Estropié. Non, il y a là je ne sais quelle patrie commune dans laquelle nous voulons nous garder fidélité pour toujours. La guerre ne nous a pas changés. Nous avons toujours eu les mêmes sentiments en ce qui concerne l’amour de l’humanité et la justice. Friderike Zweig, Lettre à Stefan Zweig, le 30 décembre 1914, in Friderike et Stefan Zweig, L’amour inquiet, correspondance 1912-1942, 1987. L'amour se doit (presque) de demeurer inquiet. ET, à l'époque...
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