Féminisme et philogynie

Pour compléter mon article 99% (voir ci-dessous, mais aussi pour répondre au commentaire de chris vic, voici une citation: Les philogynes sont aussi dangereux pour la liberté des femmes que les affreux misogynes et Maria n’a pas de mots assez durs pour ces nouveaux tartufes. « On nous ressasse que la femme est amour depuis si longtemps que j’en ai la nausée », confie t-elle à son auditoire. Laurence Klejman et Florence Rochefort, La Liberté en marche, le féminisme sous la Troisième République, 1989. LA MAria en question est Maria Deraismes. Le problème de la phyloginie (le mot n'est pas très bon, tant pis) sature tous le progrès du féminisme (on ne devrait même pas avoir besoin de ce mot) , nuit à l'égalité et risque de nous faire revenir à la case départ. Fausse route et refus de la réalité sont les ennemis de la "liberté en marche" et la tartuferie philogyne est aussi bien masculine que féminine. Elle n'en est que plus dangereuse quand elle vient des femmes, puisqu'elle se légitime de ce fait et se niche voluptueusement dans un discours féministe dont elle est l'opposé!... Je n'ose imaginer la réaction d'une MAria Deraismes devant ce genre de choses, si nuisible aujourd'hui!!!!