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orlando de rudder
orlando de rudder
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10 juin 2006

L'évidence

Il faut capituler devant l'évidence. Sournoisement. Pour l’étrangler. Cruellement. Lentement. Oui ! Après quoi, on triomphe ! Incongru mais fervent ! Il faut se réveiller ! Et dans la vie, et dans le temps ! Et dire. Amusant, n’est-ce pas ? L’effort d'aller...
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9 juin 2006

Mon silence n’a pas faim.

Mon silence n'a pas faim. La pesée du gros pain est élastique.J’aime en mâcher la mie résistante. Ca bruisse : le vent ! On pourrait croire que claquent les fouets d'invisibles limonadiers conduisant des voitures aux chevaux placides. Aussi cons que les...
7 juin 2006

Oaristys aqueux

je n'aurais pas aimé au dessous des nuages Si je n’avais pas su que le vent devient mou, Le corps de cette femme ne fut-il pas trop doux ? Le désir s’émerveille et me donne courage. Si dans le ciel féroce on peut voir d’âge en âge Des nimbes incroyables,...
6 juin 2006

Si je t’aimais vraiment

Si je t’aimais vraiment, je serais ton piment, j,’inventerais ta soif, je serais ton breuvage, je serais ta brûlure… Tu serais mon courage et même ma présence. Si je t’aimais vraiment avec persévérance, je deviendrais plus pâle qu’un dieu de marbre écru....
5 juin 2006

Chagrin d’amour.

Rivières absurdes, larmes de fortune amère. Et la voix aventureuse. La voix chevrotante du sanglot de trop tard. Pleurer est inventif : on s’en revient nouveau. Oeil lavé. Visage nu. Accommodé à la sauce chagrin…. Instant vérifiés par leur tristesse même....
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4 juin 2006

adversus tristitiam acediamque.

Jouissance abominée des tristesses absurdes, complaisance de l’ennui, ô prière maussade, vous êtes la fortune des galapiats planplans qui nous bassinent : « la vie, c’est pas deux ronds de flan » ! Moi, ce que j’en veux dire, c’est genre crépuscule, c’est...
3 juin 2006

La Carpe.

L’eau semble trouble. C’est dans un rayon de soleil. Reflets de poussière. Je ne confie pas de pain à la carpe qui nage. Je me le garde pour la farcir. D’ailleurs j’ai des oignons et même des épices. La carpe ne voit pas l’hameçon pour de vrai. Elle se...
2 juin 2006

Voyageur malgré lui.

Le voyage n’est nécessaire qu’aux imaginations courtes. Colette, Belles saisons. Sur le ciel ou dedans, parmi les vieilles villes, on croit qu’on voit des Dieux, de chair comme des femmes. Si ce sont des nuages on sait qu’il va pleuvoir. Mais trop d’anges...
1 juin 2006

Rencontre d’une femme au buffet de la Gare un jour de mariage et de futur divorce.

Bah ! Ne comptons pas les gens qui s’agacent sur terre ! Le ciel paraît stérile mais les nuages saignent. A chacun sa prison : pour moi, ce fut elle-même. J’ai ouvert une porte. Un arbre tout amaigri s’élançait vers le ciel. Des prières fourmillantes...
31 mai 2006

Rêverie revigorante de gourou vraiment raté

En vadrouillance parmi les mots, J’aurais aimé dire avec soin Des oracles de prêtre-groin de la parole de sirocco J’eusse devenu le gigolo De dieuserie pour les sagouins Pour leurs ivresses de talapoins A qui dieu sert de larigot. J’eusse faisandé dans...
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