5 juin 2006
Chagrin d’amour.
Rivières absurdes, larmes de fortune amère. Et la voix aventureuse. La voix chevrotante du sanglot de trop tard. Pleurer est inventif : on s’en revient nouveau. Oeil lavé. Visage nu. Accommodé à la sauce chagrin….
Instant vérifiés par leur tristesse même. On vit. On comprend que l’on vit. à cause de la tristesse révélant la noirceur de ce sort trop méchant. On se tasse, on stagne, on mijote dans la peine. Certains peuvent aimer ça. D’autres hurlent à cœur-fendre.
L’âme redevient sotte : le pleur la fait buvarde. Ca splouche et ça spongie, ça clapote à gogo. Parce que l’amour est bête, surtout quand il s’absente. Ca en durera pas.. Et ça dure pourtant !
Bah ! On ne pleure qu’en vivant. On ne veille que demain. L’histoire s’arrête là. Après tout… pourquoi pas ?
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