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orlando de rudder
orlando de rudder
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7 juin 2006

Oaristys aqueux

je n'aurais pas aimé au dessous des nuages Si je n’avais pas su que le vent devient mou, Le corps de cette femme ne fut-il pas trop doux ? Le désir s’émerveille et me donne courage. Si dans le ciel féroce on peut voir d’âge en âge Des nimbes incroyables, ne devenons pas fous : La pluie qui s’escagasse n’est qu’un vague courroux Que tout ardeur nouvelle abolit et saccage. C’est parce qu’il ne pleut pas que tout nu sous la nue J’ai connu l’inconnue à nul autre advenue Disant qu’il ferait sec et qu’il ne pleuvrait pas. Le vent du levant s’éleva tout de go L’aventure s’aviva et le désir costaud Fit crever le Nimbus sous le zef’ raplapla.
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Commentaires
Z
Je n'aurais pas aimé danser entre le dessus dessous des nues<br /> Si, avertie, j'avais pas su que le vent eût souffler court<br /> Le corps soyeux, infâme de mon désir sans âge<br /> Si dans le bleu du ciel l'on pouvait entendre l'orage<br /> gronder un amour supplicié en sa paresse en majesté, fou et sage<br /> sa grogne rendrait nerveuse la houle caressant le rivage<br /> celui des Syrtes au port inaccessible de Rhages <br /> Pour une pluie de vers ravageurs, n'ébruitant qu'une ardeur à l'ouvrage,<br /> le poète a susurré qu'il ne pleurerait pas tant il faisait nu en ses mots<br /> tant qu'il faisait nuit en lui, il a choisi de partir sans ménage-ment,<br /> à flot mais sec comme un harang à l'aussaut des vermisseaux<br /> Amel mal éclairée à l'Aotriste... présent
E
Très bien écrit. J'ai aimé.<br /> http://polarenligne.canalblog.com/
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