6 juin 2006
Si je t’aimais vraiment
Si je t’aimais vraiment, je serais ton piment, j,’inventerais ta soif, je serais ton breuvage, je serais ta brûlure… Tu serais mon courage et même ma présence.
Si je t’aimais vraiment avec persévérance, je deviendrais plus pâle qu’un dieu de marbre écru. Je ne serais pas là. Je n’aurais plus de choix !
Si je t’aimais vraiment, nous serions l’évidence et peut-être la stupeur, celle qui respire trop comme une engoulevent.
Si je t’aimais vraiment, tu ne m’aimerais pas car tu serais à nu. Et cet écorchement ne peut pas se choisir.
Alors, c’est décidé, je ne t’aimerais pas, à moins qu’il y ait un ordre de mon cœur dictateur, de mon âme tortionnaire et une obligation, comme celles de la finance. L'amour est aussi vache qu'un fonds de pension triste.
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