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orlando de rudder
orlando de rudder
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6 juin 2006

Si je t’aimais vraiment

Si je t’aimais vraiment, je serais ton piment, j,’inventerais ta soif, je serais ton breuvage, je serais ta brûlure… Tu serais mon courage et même ma présence. Si je t’aimais vraiment avec persévérance, je deviendrais plus pâle qu’un dieu de marbre écru. Je ne serais pas là. Je n’aurais plus de choix ! Si je t’aimais vraiment, nous serions l’évidence et peut-être la stupeur, celle qui respire trop comme une engoulevent. Si je t’aimais vraiment, tu ne m’aimerais pas car tu serais à nu. Et cet écorchement ne peut pas se choisir. Alors, c’est décidé, je ne t’aimerais pas, à moins qu’il y ait un ordre de mon cœur dictateur, de mon âme tortionnaire et une obligation, comme celles de la finance. L'amour est aussi vache qu'un fonds de pension triste.
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Commentaires
A
Heureux que Chris ait simplement flingué le propriétaire de la critique facile,celui qui n'a pas su "Mourir dans son art". ça te rappelle quelqu'un Orlando? <br /> <br /> Bon. Je suis ridicule c'est vrai. Je n'ai rien à faire à poésie/navetmand. Lick. Lent. Mon sang s'épaissit.
R
Andy verol est v"exé par ce que j'ai dit sur hirsute! Bisque rage! Le type qui dépose le mêem cmmetnaire sur divers sites pur atirer des gens sur le sisn a été découvert, alors, avec un léger frémissement palpébral, hautain et dédaigneux, on le regarde de haut avec cette condescendance amusée qui met en rage ce genre de gens... LEs petits pouoacres, les moindres, les mufles t les groins ne peuvent s'empêcher de se l'ivrer à uen affirmation de soi visququse... MAis puisqu'ils le veulent, allez donc les voir sur hirsute, allez voir andy verol! Il faut effectivement que ces gens soient connus!
M
Moi j'aurais aimé qu'on me dise les deux premières lignes.....
C
Plus je lis de critiques, plus je me dis qu'elles sont vaines. <br /> <br /> "j'ajoute que ce texte-ci est parfaitement sirupeux et avare de vérité, de sensibilité." Du sirop où ça? je trouvais au contraire ce texte parfaitement "dégraissé". Comme quoi les goûts et les couleurs.<br /> <br /> Pascal Quignard dans "Vie secrète" que je suis en train de lire dit des choses très vraies à propos des critiques. Il dit que ce sont des gens de talent qui n'ont pas su "mourir pour leur art" et qui en sont retés au stade "tuer" plutôt que mourir et renaître dans la création perpétuelle. Le critique aime le goût du sang, surtout si ce n'est pas le sien.
C
Les flêches de Cupidon sont de douce cigüe. :)
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