Fulgurants murmures
La foudre était beurrée, arrondissait les angles, onctueuse genre hollandaise et baignant la campagne! Les corps noirs des vieux arbres se faisiient des avances.
J'aime trop les murmures pour entendre ce bruit!
Une tête m’importe, elle de revient près du jour et sa langue arpente les paroles les plus fines, celles qui disent le Temps. On le sait sans savoir, ça agace la luette. La foudre fout les les étoiles comme des lèvres énormes. Ca se paye comptant quand on vit sous l'orage!
J'aime trop les murmures pour entendre ce bruit!
Les éclairs comme des flèches percent le ciel et le graissent.c'est le jour de se battre et des guerres les plus souples. ce qu'on n'aura pas tué finira foudroyé,ainsi que quelques vaches pleines de lait caillé.
J'aime trop les murmures pour entendre ce bruit!
La foudre me transperça le morceaux droit du coeur. Mon sang devint marin comme un huître encore plus. Si l'on s'était aimé les heures sales seraient mortes. Le vent siffle, glacé,les flamme sont ardentes. quand on n'a plus de cour comment te détester?
J'aime trop les murmures pour entendre ce bruit!
Pauvres angles arrondis, ça ne perce plus rien! La hollandaise fige, étale et calme plat. Si j'étais un navire je ne serais plus là.
J'aime trop les murmures pour entendre ce bruit!