Le chien de Régine.
L'eau qu’il sans ce qu’il y avait en elle de Régine. L’eau comme un dossier sans dos. L’eau des pensées fluctuantes, l’eau qui se jour du reflet de son visage.
Régine réfrénait on appétit pour les livres. Elle trempait des quignons dans du beurre fondu. Elle ne craignait guère le désordonné. Elle se contentait de le suivre, pour satisfaire les insoupçonnables glissements du sens de ses paroles.
Les chiens aussi donnent leurs regards, mais on le sait déjà. Un jour, par mégarde, Régine reversa du beurre fondu sur le museau du chien. Il couina comme un express dans la nuit, vous voyez ?
Il va falloir s’éloigner des noyades imprécises, sans but et sans raison ? S’éloigner jusqu’à ce que tout devienne comme un manuscrit délavé. Comme des notes inachevées écrites à la va-vite dans un train fulgurant...
Régine réfrénait on appétit pour les livres. Elle trempait des quignons dans du beurre fondu. Elle ne craignait guère le désordonné. Elle se contentait de le suivre, pour satisfaire les insoupçonnables glissements du sens de ses paroles.
L’eau de mon seul vœu : m’attarder. Sauf qu’elle fuit. L’eau considère dans mon visage qu’il y a matière à déformation. Il est hors de question d’aller jusqu’à l’océan. Les poissons, les coquilles y possèdent des regard.
Régine montrait un appétit insatiable ! Il fallait l’entendre roucouler lorsqu’elle caressait les fleurs naissantes : les roses s’épanouissaient au but de ses doigts. Alors, Régine cherchait une concordance de ses mots avec la minutie. Je n’ai pas dit : l’exactitude.
Pour se laver l’ esprit, écoutez-donc le chien quand il aboie, joyeux, au retour de Régine. Certains jappements s’enfoncent délicieusement dans le creux des oreilles…
Être sent le poisson, aux yeux comme des boutons de nacre. Etre devient impressionnant si l’on y songe au bord de l’eau. Montrons les oiseaux du doigt. Respirons. Faisons une halte. Rien ne nous manque. Tout tient dans chaque chose.
Régine poussait l’intelligence jusqu’au connaître en vrai. Elle parlait souvent de la réalité du train. Le chien en imitait aussi le sifflement dès qu’on piétinait sa queue. Par mégarde. Autrement, il mordait.