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orlando de rudder
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7 juin 2007

Le chien de Régine.

L'eau qu’il sans ce qu’il y avait en elle de Régine. L’eau comme un dossier sans dos. L’eau des  pensées fluctuantes, l’eau qui se jour du reflet de  son visage.

Régine réfrénait on appétit pour les livres. Elle trempait des quignons dans du beurre fondu.  Elle  ne craignait guère le désordonné. Elle se contentait de le suivre, pour satisfaire les insoupçonnables glissements du sens de ses paroles.

Les chiens aussi donnent leurs regards, mais on le sait déjà. Un jour, par mégarde, Régine reversa du beurre fondu sur le museau du chien. Il couina comme un express dans la nuit, vous voyez ?

Il va falloir s’éloigner des noyades imprécises, sans but et sans raison ? S’éloigner jusqu’à ce que tout devienne comme un manuscrit délavé. Comme des notes  inachevées écrites à la va-vite dans un train fulgurant...

Régine réfrénait on appétit pour les livres. Elle trempait des quignons dans du beurre fondu.  Elle  ne craignait guère le désordonné. Elle se contentait de le suivre, pour satisfaire les insoupçonnables glissements du sens de ses paroles.

L’eau de mon seul vœu : m’attarder. Sauf qu’elle fuit. L’eau  considère dans mon visage qu’il y a matière à déformation.  Il est hors de question d’aller jusqu’à  l’océan. Les poissons, les  coquilles y possèdent des regard.

Régine montrait un appétit insatiable ! Il fallait l’entendre roucouler lorsqu’elle caressait les fleurs naissantes : les roses s’épanouissaient au but de ses doigts. Alors, Régine cherchait une  concordance de ses mots avec la minutie. Je n’ai pas dit : l’exactitude.

Pour se  laver l’ esprit, écoutez-donc le chien quand il aboie, joyeux, au retour de Régine. Certains jappements s’enfoncent délicieusement dans le creux des oreilles…

Être sent le poisson, aux yeux comme des  boutons de nacre. Etre devient impressionnant si l’on y songe au bord de l’eau. Montrons les oiseaux du doigt. Respirons. Faisons  une halte. Rien ne nous  manque. Tout tient dans chaque chose.

Régine poussait l’intelligence jusqu’au connaître en vrai. Elle parlait souvent de la réalité du train. Le chien en imitait aussi  le sifflement dès qu’on piétinait sa queue. Par mégarde. Autrement, il mordait.

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Commentaires
M
elle a bien raison, la minutie des roses naissantes, juste un peu en amont de l'heure du soleil, ça fait des shivers dans les doigts.
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