C'est atroce, le spectacle de la nature!

Quand on connaît la nature, quand onl'a parcourue, qu'on a eu faim, froid, qu'on a eu la trouille, on l'aime autrement, profondément, autant qu'on s'en méfie.On la sait hostile, horrible autant que belle.Et on ne peut pas ête écolo car on ne se construit pas une nature sur-mesure afin de la célébrer en ne célébrant, en fait quye son sentiment politique de la nature. Chassez le naturel, il devient écolo. Quant à croire qu'on peut lui nuire... quelle prétention! Ele noius enterrera tous!

Un homme respecté à juste titre en parle en véritable ami de la nature, en connaisseur, en non-idéologue. C'est théodore Monod. J'ai trouvé cette citation sur un lien du blog d'amel Zmerli, "carnet taurin":

Théodore Monod : « Il n’y a Rien qui puisse être synonyme de paix dans la nature ! La nature n’est pas une idylle. C’est atroce, le spectacle de la nature !… La souffrance des animaux sauvages est incroyable. Ils sont constamment menacés par des prédateurs. Il y a des prédateurs partout : des serpents, des carnassiers, etc., qui n’hésitent pas à leur tomber dessus pour les dévorer. La nature n’incite pas à l’optimisme… »

Même les animaux sont mieux ailleurs que dans leur habitat naturel et nos chiens et nos chats en savent quelque chose: le loup n'est jamais libre! Il n'est pas anarchiste ni content de son sort comme chez le bon La Fontaine! Il faut ête zamidézanimo pour y croire! ET n'avoir jamais eu faim...Et n'avoir jamais erré dans la nature. Je ne parle pas de sport à la con, de trucs extrêmes choisis, mais de la misère, quand on est seul en nature. Comme tant de groupes humains.Comme tant de vagabonds. On devient cruel, comme elle.

L'erreur confortable est, encore et toujours de croire que le bien, c'est la nature et que le mal, c'est l'homme! c'est bien commode et savoureux.Mais le contraire est ausi vrai! Le propos n'a aucun sens: qui peut en juger?

De toute façon, d'ici dix ans, les fantasmes écolos seront démasqués... ET ceux qui aiment vraiment la nature, avec sa vacherie continueront d'en parler peu et éviteront le "ravissement atlantique" environnementaliste, bourgeois et anti-humaniste.