A la mémoire d’un chien de jadis…
Qu’ignore t-on ? Par quel effroi ? Ou dans quel but ? Et pourquoi pas ?
Mon chien m’aimait. Ce n’est pas de ça qu’il est mort. J’aimais le regarder courir.
Il paraît qu’un beau jour il y a eu autre chose .Personne n’a rien vu. Quelques-uns s’en souviennent.
Quand mon chien courait dans la forêt, c’était à perdre haleine, généreusement. Il me rapportait des trucs parfois indéchiffrables. Des choses ensanglantées, mais pas toujours.
Foutez la paix, foutez le camp, foutez jaloux, jamais content !
Chiens et loups à prix coûtant, la nuit en solde, le jour en sus. Sauf quand il pleut : à négocier.
Sans doute, mon chien posait-il des énigmes, en vrai sphinx rigolard. Hélas, je n’ai sans doute pas su y répondre. Une auto le tua. Je n’ai pas tué l’auto.
Tarabustez le jour qui passe, on peut y aller, rien ne le lasse !
Mon chien ! qu’aurait-il pensé de ce jour : aujourd’hui ?
Comment faites-vous pour être là ?
Mon chien s’appelait Narcisse. Enfin, celui-là, oui…
Ce qu’on ignore est infidèle.
Mon chien me manque toujours.
Il a bien fallu voir à voir ! J’ai changé d’œil, c’est nécessaire