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orlando de rudder
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22 septembre 2006

A la mémoire d’un chien de jadis…

Qu’ignore t-on ? Par quel effroi ? Ou dans quel but ? Et pourquoi pas ?

Mon chien m’aimait. Ce n’est pas de ça qu’il est mort. J’aimais le regarder courir.

Il paraît qu’un beau jour il y a eu autre chose .Personne n’a rien vu. Quelques-uns s’en souviennent.

Quand mon chien courait dans la forêt, c’était à perdre haleine, généreusement. Il me rapportait des trucs parfois indéchiffrables. Des choses ensanglantées, mais pas toujours.

Foutez la paix, foutez le camp, foutez jaloux, jamais content !

Chiens et loups à prix coûtant, la nuit en solde, le jour en sus. Sauf quand il pleut : à négocier.

Sans doute, mon chien posait-il des énigmes, en vrai sphinx rigolard. Hélas, je n’ai sans doute pas su y répondre. Une auto le tua. Je n’ai pas tué l’auto.

Tarabustez le jour qui passe, on peut y aller, rien ne le lasse !

Mon chien ! qu’aurait-il pensé de ce jour : aujourd’hui ?

Comment faites-vous pour être là ?

Mon chien s’appelait Narcisse. Enfin, celui-là, oui…

Ce qu’on ignore est infidèle.

Mon chien me manque toujours.

Il a bien fallu voir à voir ! J’ai changé d’œil, c’est nécessaire

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Commentaires
P
C'est ce que j'aime, chez les chiens : leurs courses à perdre haleine. On oublie de courir à perdre haleine... ça fait du bien, pourtant.
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