21 décembre 2007
L'Ami Zamor: négoce des enfants noirs, Arche d eZoé, ignominie!
En dehors du scandale de l'Arche de Zoé, de l'ignominie de cette ONG, il y a l'adoption... Pourquoi pas? Mais cette volonté d'aller chercher des gamins ailleurs me surprend. Et je sens là quelque chose de malsain...
Autrefois, c'était souvent en Amérique du Sud qu'on se fournissait. Question de MODE, comme toute charité ou médiatisation d'ONG!Et j'ai connu des gens qui, comme dans ce qu'on entend aujourd'hui dans certaines interview d'accueillants de l'Arche de Zoé, avaient tout préparé. Des jouets, une belle chambre etc., dans la tradition père-noëlisante et luxe petit-bourgeois. Le tout mignard et très coûteux.
Le môme -un Colombien de la rue, âgé de 8ou 9 ans je crois me souvenir- habitué à se battre pour sauver sa peau, a commencé par cogner les mômes de l'école, les racketter puis vendre leurs affaires avant de saccager sa chambre et de fourguer tout ce qu'elle contenait. Jouant du couteau, infect, hyperviolent, il faisait peur à tous. A juste titre!
IL s'est vite "adapté", malgré le problème de langue et a donné une bonne leçon aux bien-pensants... A ceux qui, charitables, pensent à eux, à leur statut de bien-aimants, à leurs egos malsains et loukoumesques avant de comprendre les autres, avant d'aimer vraiment. Bref, ces parents adoptifs, même s'ils ne pratiquaient pas, étaient du genre catholisant charitable, à l'amour orienté vers la "performance affective" chrétienne et non vers la profondeur, la réalité de l'être, le désintéressement... Vers le vrai amour, souvent austère, discret, qui est chevillé au coeur et ne se voit guère: on n'est pas au cirque ni dans une église!
Personne n'a pu le gérer, l'horrible gamin, parce qu'on se targuait de bonne volonté et d'amouoouououououour! Sauf que c'est pas ça, l'amour! Bref, il a fallu des psy costauds et le môme s'est arrangé à la longue... Et le gamin est devenu un petit-bourgeois repu pas plus con qu'un autre. Pas moins. Belle réussite.
Ce genre de cas n'est pas rare et ça montre bien que plus on exhibe l'amour, moins il et vrai.
Mais pour les gens analogues (SEMBLE T-IL) aux clients de l'Arche de Zoé, il y a, en plus, une sorte de racisme "positif" très confortable. Ces consommateurs à l'amour très chrétien (Jésus a chassé les marchands du temple pour y être le seul négociant, trafiquant les affects et les états d'âmes comme d'autres agiotent sur le prix des matières premières) gérant leurs bontés comme un fonds de pension font dans le "mignon petit nègre"... On pense aux pires racistes s'attendrissant devant un "négrillon", si mignon...
ET, moi, le mauvais esprit, je pense aussi à la du Barry et Zamor... Le mignon petit Zamor, kidnappé je ne sais plus où que l'on voit sur les tableaux de Van Loo... Comme un nain de cour, un bouffon, la du Barry avait un "petit nègre" gentil, vêtu de soie... Une sorte d' "animal de compagnie" dont on savait bien qu'il était humain, mais enfin, bon...
L'appelait-on "Blanche-Neige" en se marrant, gross rigolatt, comme ça se fait chez les rigolos médiocre? Zamor, l'enfant jouet, vivant dans le luxe de la cour et fouetté quand il déconnait. Zamor dont j'ai oublié tout, sauf qu'il a fini rue Maître Albert, bien longemps après la Révolution (il avait dénoncé sa propriétaire), vivotant de leçons données, en répétiteur...selon Lenôtre... Zamor dont j'aimerais savoir plus (oui ,il y a un roman d'Eve Ruggieri, mais..) car c'ee un bel exemple de la fausse bonté, de la bonne conscience, de l'engouement soudain pour un être humain ou un chien que l'on trouve dans la bourgeoisie, fût-elle ennoblie et de basse estrace...
Oui, je me méfie des bons sentiments. La pureté de l’amour n’est pas rose-bonbon. Le vrai amour agit plus qu’il ne se déclare. Je vois au quotidien comment tout se bâtit, comme il faut être à vif, honnête et exigeant pour bâtir chaque jour la relation précieuse toujurs en évolution, toujours en devenir…et l’amour n’et pas un état, une stagnation, un truc donné une fois pour toutes… Un truc pouvant exister chez les avachis qui s’engueulent ou les cathos glucosés « croyant mais non pratiquants », comme il se doit ( !!!! La religion est d’abord une pratique ! J’allais dire : comme l’amour ! Hi ! hi ! L’amour, ça se fait ! Ah ! Ah !)… L’amour est tout d’abord respect ! Distance. Il est vigilance et non pléthore d’extases de commande. Autrement, les victimes en sont tous des Zamor ! Pauvres proies des dents sucrées de carnassiers du cœur !
Ne pourrait-on pas fabriquer des « négrillons » en baudruche disant Papa Maman et parlant « petit nègre », c’est tellement mignon. Ce serait porteur pour le marché des adoptants charitables comme on fait des poupées gonflables pour les esseulés en manque de contacts charnels ? Car l’attendrissement sirupeux, joint au statut des enfants chez nous, est aussi une sorte de pédophilie ! Plein de jouets partout et l’on se fait la gueule. Et l’on ne « communique pas »… Mais on s’aime ! Ben voyons ! Quelqu’un qui passe des heures et des heures devant un écra pour jouer n’aime pas et n’est pas aimé, si ses parents laissent faire !
Oui, il s’agit bien d’une pédophilie « soft »,agioteuse du sentiment et dévastatrice bien grasse, bien malsaine que la marchandise, les fêtes comme Noël ou Halloween célèbrent en méprisant la réalité des êtres. Société du spectacle : C’est la fête ! Celle de ceux qui ne se parlent guère, ne se comprennent guère…De ceux qui sont devant la télé ou l’ordinateur.. La fête du manque d’amour dénié désespérément. La fête des solitudes en groupe. La fête de la familiarité, de la promiscuité.!
Ô Zamor, tout ça manque de silence !
Un enfant noir n'est pas un ours slovène qu'on peut kidnapper à loisir! Déjà qu'avec les ours, c'est immonde....
Nous avons besoin de vertus plus hautes !
Joyeux Noël à tous !
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