6 décembre 2007
Réflexions dérivatives à partir de la chanson de Roland
Quand on a pardonné son enfance, qu'on peut manger les trucs qu'on n'aimait pas parce qu'on a acquis des goûts d'adultes, on peut consolidr l'édifice du moi, cette merveille humaine. ET ne plus s elaisser régir par la rancoeur écolière.C'et alors qu'il arrive, chez les plus libres, de redécouvrir les "grands textes": Racine prend son sens,Shakespeare ou Claudel (oui!) vivent vrai et Valéry enchante: on a vaincu! On rdécouvre aussi la musique "qui fait chier" les sans-coeur obsédé par leur clôture mentale égoïste et malveillante. On s'ouvre et le coeur devient une vaste sourire! On a même vaincu le système qui veut que l'on s'ennuie, que les oeuvres ennuient pour mieux nous abrutir et nous gouverner pire! Un peuple cultivé ne serait pas gouvernable.Toute personne inculte est un autodafé.Complice. Coupable.Pan dans les dents!
Le plaisir d'être soi dans cette histoire, dans cette profondeur...Au te!ps de WOW, des esclaves politiques (gouvernables à souhait!) Il ma faitplaisir d'entendre un ami découvrir ou redécouvrir l'absolue merveille qu'est La Chanson de Roland.Oui, il faut apprendre le français, celui qui outrepasse le temps, notre langue et l'accepter aussi en langue grand-maternelle.Fastoche quand on aime! Et puis l'on découvre une tendresse hautaine, élégante, brutale dans ce qui ne pourrait être que la relation d'une défaite lamentable de bidasses imbéciles, genre Camerone pré-ogival pour la langue et le style. Et puis l'on voit...On VOIT les larmes de Charlemagne, l'ambiguïté de Ganelon, les évanouissement d'Aude... Et l'on comprend ce malheureux Taillefer (dont Germaine faisait son ancêtre! Mais elle s'apelait, au départ,Taillefesse: Beau nom de guerrier poursuivant l'ennemi, l'épée à la main! Ces temps étaient fort âpres!)), bouffon, trouvère, chantant cette chanson à Hastings pour entraîner les troupes de Guillaume...
Lalangue roule son flot, puisante, tantôt légère, tantôt martelée, expressive, tintinabulante et puis d'un seul coup, l'motion,le chagrin, l'amour, la pitié adviennent, presqueinattendu pour nous, gens d'aujourd'hui...
La Chanson de Roland? On la comprend,on s'y comprend! Lire une oeuvre solide nous permet d'être soi. C'est l'anti-zen absolu, c'et ce qui développe un véritable ego, charnu, généreux, ouvert au monde, enthousiaste et détesté des pouacres bouffis de mysticisme (or la Chanson de Roland est aussi Mystique! MAis, attention.. nuance! On n'est pas chez le Dalaï-Lama, même s'il s'agit de montagnes et de massacres ppouvant évoquer l'histoire sempiternellement sanguinaire du Tibet)): on devient un peut plus érudit, riche du coeur,on aime un peu plus et les anti-intellos déteste ça, parce qu'il sentent, confusément, sus leurs crânes de béton, dans leurs cerveaux en tofu, que connaître, c'est le principe d'amour, que le savoir c'est le désir d'aimer... Le plaisir d'être soi. L'effort initial est vite oublier: l'amour demande souvtn un effort.Et c'est en l'oubliant qu'on a fait que l'amour, ça ne marche jamais aujourd'hui! C'et devenu scolaire ou presque: institutionnel, come le lycée! On DOIT aimer, alors, forcément...
La Chanson de Roland est surprenante, goûteuse... Allez-y donc voir! Et n'oubliez pas d'en lire peu à la fois et à haute voix! La poésie, c'et de la gastronomie: on mâche lesmots (eh oui, Totoseb),on les savoure comme des caramels, des olives charnues, des berlingots, des rondelles d'Arles, un fragment de quenelle... Et un verre d'amontillado ou de fino par dessus tout ça!Anda! Luz! Et ça fait du bien!
En plus, on a vaincu le dégoût, la malédiction scolaire qui a fait que le beau nous "fait chier"! On devient libre! Ouah! Youpi! Nananère: c'est comme un poing dans la gueule à nos profs les plus chiants!
Anti-zen et boudin gras!
Soyez fiers et cognez fort!
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