Le mot manquant

Analyse de texte, analyse de contenu... Souvent, un vertige me prend qui m'amuse et réjouit. Particulièrement si je m'en tiens à une lexicométrie enjouée! Que de poèmes se trouvent sous un poème! Et non pas seulement en bouleversant l'ordre des mots (voir la hachoir littéraire burroughsien sur le blog d'anne Archet!)! On arrive a des ensemble de mots que l'on peut relier par le sens comme par la sonorité. Le "vocazbulaire type", qui peut dévoiler telle ou telle idéologie, par exemple, satisfait à bon compte (surtout dans des cas come totoseb!Exemplaire!) et l'on voit parfois des textes qui disent le contraire de ce qu'ils semblent affirmer mieux que la célèbre oraison funèbre de Jaurès par Léon Jouhaux! L'idéologie est aussi une question de vocabulaire! MAIS!... Mais il arrive, quand on a classé les ensembles et les sous ensembles, reliés les paradigmes et tout ça qu'on s'étonne. Et c'est à cause du MOT MANQUANT! Genre "lumière" dans un texte sur l'épiphanie! Ou l'absence imùprobable du mot "tomùate" dans un recueil de recettes de pâtes... J'exagère, certes,mais il arrive des choses presque aussi surprenantes: un mot "devrait" être présent dans la mécanique implicite du texte. Il n'y est pas. L'anti hapax: l'unique manque! Et là, on se demande la raison de ce manque. Bien sûr, c'est dangereux,on risque d'extrapoler. MAis pourquoi ne pas rêver à ce qui aurait dû être dit ou écrit? Quelque chose d'analogue à la fameuse question que Perceval n'a pas posée... Ca peut être l'histoire d'une vie...