23 novembre 2007
Deux valises en blanquette…
Je me suis emporté. Dans deux valises en veau. Georgette a des grands bras, mais l’ascenseur est vide. Un bouquet me poursuit. Je ne sais pas pourquoi.
Deux valises en blanquette. Agglomérée. Comme mon cœur peut-être. Qui battait pour Georgette. Compacté de désir, je parle de mon cœur. Sauf qu’elle ne fut pas là dans l’ascenseur vidé. Pour moi, l’amour s’élève loin du rez-de-chaussée.
Ou alors en sous-sol. Sauf que lequel choisir ? J’ai mis du céleri dans les oreilles du veau. Les grands bras de Georgette m’embrassèrent jadis. Le veau est salutaire. Sérieusement peut-être que le bouquet garni s’impose comme une taxe. Le veau est bienveillant. Sauf pour lui-même bien sûr, puisqu’ on le cuit en sauce. Mais je préfère l’amour, même s’il est trop sévère.
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