Safran, sanguine.
Elle n’était pas faite pour l’amour. Tantôt silencieuse. Mais seulement dans ses pensées. Je veux savoir si je m’en fous. Je le lui demande. Elle aussi. Ce n’est pas le moment. Tant pis. Apprendre à savoir ignorer…
Un gros soleil couleur safran nous a réconciliés avec le vrai maintien. La rigueur. Le soleil est commun. Parfois vulgaire. Nous lui avons montré l’exemple. On a relui comme au Miror. IL a rougi, couleur sanguine, couleur sagouine. Il ne fait qu’imiter bougre…
MAis hélas, elle n’était pas faite pour l’amour. Sauf quelques zones de sa peau. Les rayons du soleil, comme gantés de beurre frais, nous demandaient d’agir très cul, ceci en guise de mariage. On a fait ce qu’on a pu !
IL y a tant de mots ressemblant à tant d’autres. On s’en est dit quelques-uns. Pas d’autres. On s’est compris quand même. Elle n’était pas faite pour l’amour. On l’a mimé intensément. Tout s’est rafraîchi à la brune. IL a même plu sur nos visages. S’habiller est un acte cyclique. On n’est pas nus sur nos vélos. Ou alors on le fait exprès.
Sur ce, je rembarque mon cœur. Elle n’était pas faite pour l’amour. Je m’en suis trouvé contrarié. . Si j’en veux à celle qui et seule, c’est à cause de petits chichis. Je me balade à travers bois. Au fond de la sagesse d‘amour on trouve des enclaves de folie gouvernante. Non, je ne dis pas ça pour toi.
Elle n’était pas faite pour l’amour. J’ai cueilli une touffe de lavande. Elle l’a recueillie. Ca peut soigner les convulsions. Penser à elle me braise la tête. L’ordre du monde dont n me parle est bien plus fragile qu’une vitre. Effaçons les amours qui pèlent sous un soleil couleur safran.