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orlando de rudder
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29 juin 2007

Le poète se doit d'être comptable (2) : Sport et Poésie bancaire..

PP le moqueur nous relate le fait que, d'après des spécialistes qui ont bien regardé les reportages, Monsieur Sarkozy serait inapte à la course à pied, avec de mauvais appui, un genu-valgum et toute cette sorte de choses! cela me surprend: le "jogging" est un truc de nullards en tant que machin de communiction! Et ça plaît au public aliéné d'avoir un président qui court. Normalement, uSarkozy devrait être excellent dans cet exercice sportif.

J'ai commis l'erreur de pratiquer jadis certains sports, fisant de mon corps un objet,une machine à performances ou à exercices... Jai pris conscience, avec les ballades natatoire en mer, revenues en souvenir d'enfance et les grands promenades à deux-roues que sans autre but sinon le bonheur fugace  par l'instinct de l'instant , que la performance,l'exerice physique rend con.Le foot, devenu sordide,  le prouve merveilleusement.

Autre chose est, évidemment, la joie d'explorer pour le plaisir,muni d'une bicyclette ou non, les campagnes et les bois. En toute lenteur féconde, on médite, on avance,,on s''arrête et puis, finalement,on va déjeuner à la bonne auberge locale..

Le lendemain,on partira beaucoup pus tard...ou pas!  La boxe française, une fois la compétition abandonnée,  m'a appris la joie de se foutre sur la gueule comme des chiffonniers avant d'aller boire un coup ensemble et de se sentir bien, sans s'obséder de victoire, compulsive et névrotique. Cetes,on aime vaincre.* Mais en n'en faisant pas l'enjeu principal d'une vie ou du temps de loisir (je rappele que "loisir" était un verbe actif dand l'ancienne langue! "Je loisis, tu loisis", etc).

LE plus con de ce genre d'activité profane la mer! On traverse les océans sur un skate-board, à l'endroit,à l'envers, et ça plaît aux petits-bourgeois parce que c'est inutile et que ça donne un "supplément d'âme" à leur esprit d'épiciers véreux. Encore que c'est excusable quand il s'agit de gagner plein de fric!

Toute aventure, toute poésie se dit d'être utile! Les grands aventuriers, rêverus brutaux, cherchaient de l'or, des épices! Jamais ils n'auraient risqué leur vie et massacré plein de gens pour rien, pour la frime,même si la gloire pouvait leur plaire!

Et l'aventure devenait poème (tout poète se doit d'être comptable!): on lit avec délice Pigafetta racontant Magellan dans un merveilleux journal de bord, en lisant Trelaney en avançant avec Cabot! Même si 'on se contente de promenades en mer!

Sacrés poèmes, chacun est "héroïque et brutal", selon Heredia dont on ne veut pas reconnaître que ce fut un immense poète (je lisais Les Trophées  à mes fils le soir! C'est savoureux comme les caramels maison de la mère d'Edith Perret!)...

Il a fallu une société d'obsession du fric pour inventer le sport devenant quasiment travail§ Il a fallu qu'il perde  son statut de desport, de délassement (pour ceux qui ne savent pas vivre), de distraction (idem) ou de divertissement (pour ceux qui mordent le jour comme une calville à point) ou partie de l'oeuvre même (pour les artistes aux ferveurs insatiables et joyeuses).Il a fallu faire qu'il soit un étrange sacrifice humain, créateur de mentalités basses se la jouant grandeur Olympisme! Fascisme décoratif! et inutilité de compensation: économie morale et mentale désespérante illustrant l'acédie générale se soognant par des enthousiasmes de commande

Le sport est une horreur pouvant mener à l'accession sociale gnangnan de certain spauvres en en bousillant d'autres et prônant le désintéressement! Le tout sur fond d'opposition entre un amateurisme ambigu et impossible et un sain prifessionnalisme fait de magouilles et de dopages (quand autorisera t-on enfin le dopage?) comme une vulgaire entreprise au patron UMP.

Ajouonds que le  sport plaît aux régimes d'oppression, capitalistes d'Etat ou libéraux. Dans une nation, plus on aime le sport,plus le régime opprime!

Oui,le boxeur pro est pluis sain que l'amateur: se faire casser la gueule pour du fric, on peut comprendre! Pour la gloire? Foutus Erostrates! Heureusement que c'est en voie de dispatiton: les vrais salauds sont désintéressés, comme Hitler tandis que Sarkozy est sincère autant que Bush, profondément croyant de surcroît, croâ, croâ (Je croasse en dieu, prédateur du ciel et de la terre)

Rimbaud poétisa pour devenir un Monsieur à la façon de Banville! Il pensaot gagner du pognon et à choisi une autre voie,un autre DESTIN (pas une carrière!) et les bons poèes pensent à bouffer, boire et à trouver du pognon!

Le vélocifère promeneur ne pense qu'aux détours possibles sur des itinéraires non-préparés et n'a pas toujours de carte sur lui: il va, s'arrête, nez au vent,regarde les oiseaux, visite une église (j'ai vécu le "choc Civray" ainsi) un musée, CONEMPLE une rivière parle aux vaches, insulte les moustiques qui s'en foutent: son but et le plaisir musard,le fugace (il prend rarement des photos! Le souvenir est dans l'âme et la photo est un art à part!): il n'est pas touriste,pas sportif:il est lui-même, promeneur aux aguets d'un profit bâtisseur,esthétique et tendre, autant que d'un bon restaurant qui lui donnera une exuse pour ne repartir que le surlendemain.

Tout ceci est UTILE et contitue un BENEFICE et non un profit, ni un sacrifice. Avec leculte de l'effort,mais du moindre effort!  Celui qui n'épuise pas. Celui qui construit. Même si,parfois,mais parfois seulement, on se défonce: il s'agit de gagner plus de joie en travaillant moins!

Comptable, disais-je... il y a un autre métier de chiffres qui est une aventure. Qui en fut une.

Bien sûr,on assure et l'on finance, c'est sûr,les navigateurs de luxe qui souffrent sur des navires ressemblant à des godasses de sport pour émouvoir le petit-bourgeois tandis que le poète s'en fout parce qu'il rote sa bière au lieu de pouvoir payer son loyer. Imaginez Verlaine sportif! Rimbaud, encore lui, était un marcheur fou de forêts, un fugueur! Cyrano s'escrimait utilement au risque de mourir! Cendrars se baladait partout sauf où il a dit êre allé! Encore est-ce raisonnable voire planplan...

Mais on oublie que,lorsque Christophe Colomb est parti, et pareil pour Magellan ou Bombard,il a fallu des banquiers aventureux, des assureurs foldingues et sérieux! Il y avait tout à perdre! On ne savait même pas si les trres à découvrir, à explorer existaient, dans bien des cas! Et on risquait un tas de pognon monstrueux: c'est ça la poésie de l'âme,intéressée, mais folle,le risque,l'espace, l'air pur! Aucun banquier, aucun assureur n'en ferait autant de nos jours!

Le bénéfice est la seule raison de l'effort.Autrement, suivons la sage maxime de Gérard Oberlé et schons vivre dans l'harmonie d'un

...esprit fêlé dans un corps malfichu.

Ce qui est une autre sagesse qui n'est vraiment pas à la mode libéralo-écolo-sportivo- religioso- concon! qui nous bouffe la vie! Vive "LE fric sans peine" ou la misère féconde (parce qu'on en meurt vite et salement après avoir poussé un cri déchirant de souffrance et de désespoir tandis que tout le monde s'en fout sauf ceux qui y ont intérêt car ça fait jouir de faire le "bien", l'aumône : ONG, Benoît XVI, charitables, Boutin, évangéliques, bienfaiteurs béats devant leur propre bonté, musulmans, travaileurs sociaux qui ne gagnent pas assez mais croient en leur mission comme de vulgaires pères blanc, Stella Vidal et autres gens qui aiment exhiber leur bonté sirupeuse.  Leur seul excuse serait une déduction d'impôts mastoc! )!

Tout banquiers! Tous poètes et assureurs!

Gagner du fric doit ête un plaisir: c'et ça l'élite! Vive l'élitisme pour tous!

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Commentaires
G
La France compte aujourd'hui un poète de plus, le ci-devant Patrick Devedjian à la langue fleurie surtout quand il s'agit de parler des dames en politique... Quant à moi, il a toujours effacé mes post de son blog, bien que jamais il ne me vint à l'esprit la franchise nécessaire de le traiter de salope...
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