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orlando de rudder
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26 juin 2007

Délestage.

Après ce délestage d’un fardeau très léger, j’ai repris  mes esprits et le  verre de bon vin m’a fait un bel effet. La porte  de cette église ressemble à la vraie  vie. Mais il faudrait l’ouvrir pour savoir le fin mot.

Et puis il y a le style —Qui se voit dans la nef de l’église. En voilà une baleine ! Non, ce n’est qu’un sanctuaire avec une vierge en plâtre et de l’espoir perdu. Et un flambeau, Où ça ?

Dans un cœur éperdu, un peu plat tout de même, Il se trouve au creux d’un homme qui vient prier ici… qui scande. Il gesticule. Parfois, ça devient  trop. Des hommes d’église le chassent en le tenant par les bras.

On le rejette, on le brutalise, avec un coup de pied au cul du recteur qui rigole.  Alors, sa bonne amie vient voir le prêtre. Un jour elle le tuera. Come elle, il a bien fallu que je pose mon fardeau, que je m’en déleste .

Ca n’est pas lourd, mais ça encombre. C’est comme un poème. Une sorte de vapeur aussi simple que bonjour. Mais ça attache comme une vieille poêle à frire. Ou comme quelqu’un d’autre qu’on aimerait, alors, basta !

La porte de l’église s’ouvre vers la liberté. Un jour, tout de même, je ferai le mort . Je collerai ma chute à l’entrée principale et je me tairai. J’aurai bu du vin, pour l’esprit. Car le vin le fermente. Le rougit Le saigne. Tout dépend de la dose.

Je sais que le fervent au cœur plat sera en  état de flottaison. Son amie aura de l’espoir. Enfin : à peu près. .C’est ainsi que nous vivrons. Et je réveillerai ma forme, pour une résurrection comme les curés les aiment, sauf que ça leur fait peur… Et je reprendrai mon fardeau léger. Et aussi mes esprits. Adieu !

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