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orlando de rudder
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21 avril 2007

Espérance.

Cajolant ses  propres rides, Il y a une femme qui se croit trop mûre. Elle  fait rire l’Eau ! Il y en a tant ! Etrange personne. Je ne la connais pas. Elle a de longs cheveux. Elle les peigne, évidemment ! Les  rivières servent à ça.

On entend sa voix dire: je suis la proie. Qui entend ? Les fossés. Cette femme trouve le courage de prendre un miroir pour comparer son reflet sur le verre avec celui de son visage dans l’eau.  C’est difficile car tout s'éloigne avec le courant.

Elle semble lasse. Elle murmure : « Ce moment est un mauvais procès. Une mauvaise écoute itou. Et c’est une utilité quelconque. Suivez-moi !   Je me souviens d’une paire d’espérances.  Des grasses un peu trop mûres.

On se tartine de désir ! On en étale plein sur les zones vibratoires des corps : c’est comme une bonne enfance. Une ferveur oisive. Un chant pur à la vie, pour sa  fonction gamine.  Nous formons un climat. Ca devient bon, écoute »…

J’écoute. Elle ne le saura jamais. Personne ne répond. Le fossé est trop muet. La rivière s’en balance. Et je m’en fous aussi. Alors, cette femme ajoute d’une voix stridulante :

« La terre s’étonne de vivre.  Elle ne parvient pas aux dérèglements. Il lui manque le sens. Elle est l’œil vidé.  La force des cerveaux ! Le Bonheur que seuls les être humains méritent. Protégez-nous de la sagesse, elle seule tue à coup sûr » !

C’est fou, ce qu’on espère au bord de l’eau, parfois…

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