L’arrivée des voilàs.
A la trime du mât quand cocagne s’abat c’est le chou en candide et le rien qui s’arrime Et ce voilà qui vient ! Comme une autre chose nette. Les voilàs sont ainsi arrimant l’arrivée des mâts ! Bateaux-phares et flambeaux de cocagnes à la noix ! Bouh ! des artimons plats… Moi je l’aime vorace, toute femme de mon jour.
Ce que je sais déjà ne concerne plus rien, mais j’ai vu se bouger les grands mâts atterrés. Gésir les fûts chus sur le sol et les fils électriques. J’ai vu pendre des fous à des mâts giratoires, cordes éclatant les cous avec des yeux grossis. Ca me traque les rêves mais parois je le dis.
La femme de mes jours possède un corps vérace sans mensonge avec vue imprenable à nu. On croque des salades et des noix habituelles en fumant des cigares avec un air perdu. Avant dans la région des cheminées crachaient des fumées chevelues ou à poils frise-en-l’air. Quand ça pique le regard on a les deux yeux gros comme des cœurs en panade.
Ce qui fut n’est pas encore voilà, pas plus que ce qui fut faux ou n’arriva jamais faute de quai ou de banque n’est un voici d’ici. Quand on n’a rien à dire, on se fait religieux ! Alors tout prend du sens mêmes les phrases sans fond, celles qui, abyssales montrent au silence moqueur la profondeur du vide qui ne change jamais .
Suis-je jour pour la femme que je suis dans ses nuits ? Je le deviens quand même tant que le temps féroce dévore nos cœurs ensemble avec des voilàs comme s ‘il en pleuvait. Moi j’aime les croque-tout et les belles fringales. Ma vue devient grasse tout autant que salace quand je me la contemple en salivant voilà. Le mât du mâle à nu, pour se mêler du quoi, va s’arrimer vivace, catégoriquement là.
La trame des jours se tisse et voici ce que la femme à la vue d’œil imprenable m’a montré : joli cœur décoré de ses seins que je mords. C’est le chou en candide, puis la salade verte et la fumée unique d’un cigare à jamais.
Cocagne s’abat parfois. Je crois que c’est sur elle quand elle me veut moi-moi : en voici du beau jour en maintenant-c’est-ça, eh oui : Un genre de tout de suite, voilà, c’est ça, oui, oui. . Ca croustille sous le sens et les sens en pagaille on se fait un beau jour ou peut--être une nuit tout ça dépend de l’heure. On la croirait midi vu le dur mât du mâle.
Mais j’ai ôté ma montre ainsi que mes chaussettes et le reste des pièces de mon habillement. On est nus comme le poêle et comme la cheminée. Alors, on s’entreprend : pour sûr, ça va fumer !
Non, mais quand je dis ça, c’est à cause des voilàs, des artimons-cocagnes des salades et cigare. Et aussi des voracité de vérité sincères et des fous agités qu’on a pendu jadis, avec leurs yeux trop gras qui ne voyaient plus rien.
Et que je voilà, que je cigare et que je femme ! En saladant cocagne tout vorace et vérace, oui cette raison-là se fait plus que poilue avec un air hirsute craché des cheminées.
Les voilàs articulent dans une langue verte les mots d’ assauts hircins transpirants et hirsutes comme des fumées noires. Ils prononcent en vocables qu’on est deux forts béliers et que tout nous affronte. Et qu’on s’effronte mafflu !
On s’arrime en noyade de recouvrance intime et pas besoin de montre, je vais la piétiner comme un oeil gras du temps et ça va gicler sales tandis que le verre fin et les dents des rouages feront saigner la chair de mon pied décidé en manque de serpent et d’être femme comme elle écrabouillant Satan, le temps en plus que ça et qu’elle seule est femme ce que je vais revoir tout imprenablement.
A la trime du mât on s’étrenne à nouveau on s’escrime à bâtir du cocagne derechef pour le net à cœur deux et flambeaux de nous-même qui s’ignent en persistance. Ils arrivent les voilàs, les voilàs de nos jours, les voilàs de nos nuits je les vois, les voici.
C’est pour ça qu’on est beaux comme des vagues à l’âme ! Devenons les esclaves de nos jours de jouissance de nos nuits d’innocence carnée comme nos désirs ! Devenons rires en vrac, esclaffés volontaires, avec mélange à deux, quintes et quartes cocasses de la toux de nos rires. Aussi, de mâle en râle qui se mêle à femelle, maximale praxis, accès de sexe axé sur son excès, exact accès du jouir en plein jour comme de nuit, on se farcit le chou et la salade idoines. Arrivée des voilàs ? Et voilà le travail !