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orlando de rudder
orlando de rudder
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21 janvier 2007

Etrangement gnomon.

J’ai tout risqué à la montre du stable ! Les heures lents, replètes, qui font mal et s’étalent se foutent de toutes les amours, mais les gâchent distraitement. Ah ? Tu voulais la certitude ?

Elle ? Cette femme ? Un cadran solaire ! Temps au ventre… Ecoute-le !

Il y a des moments-mêmes et des mêmes moments.  Le hasard fait le tri, bercé par les tic-tacs et ce qui s’en balance aux viscères d’horloges.

Lui ? Cet homme aima cette femme. Même, il  y projeta l’ombre de son midi juste.  Etre style et gnomon, tel est le sort humain, ô ma douce inconnue !  je t’ai tant oubliée !  Jusqu’à te méconnaître !

Tu as vu la durée ? C’et stable et ça avance, ça peut ramper si bien qu’on croirait un serpent.

Non pas ce serpent-là que tu connais déjà. Ni moi.

Il faut risquer à l’heure, avec exactitude ! L’incertain, c’et l’amour !  Je viens te devenir, si tu veux qu’on s’envole.  Un gros cierge à l’église a brûlé depuis l’aube. Osons dire en Barbare ce qui se fait toujours :  Predator : Tempori acti !

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Commentaires
P
"Tempus fugit" dit le cadran solaire<br /> Qui sait et l’heure et le latin…<br /> <br /> "Carpe diem" dit le jouisseur<br /> Qui cherche à gagner les faveurs<br /> De sa voisine latiniste…<br /> <br /> "Festina lente", répond-elle<br /> Craignant encore d’être victime<br /> D’un coïtus interruptus…
P
Tempo fugit:<br /> Elle aussi s'envole vers la nuit<br /> Clepsydre une fois pleine qui ne peut que de vider<br /> se retourne et regarde la vie de l'autre côté.<br /> <br /> <br /> Superbe texte !!
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