14 juillet 2006
Vague nombril!
… Car il ne peut rien se jouer comme ça, tout simple et sympa. Ca ne roule pas. Les gens ne sont pas des vagues. Ils déferlent rarement. Même s’ils meurent souvent. Alors, on fait avec. On a le droit de stagner.
On se regarde. On voit la matière. Même le nombril le plus mal noué se compose d’éléments simples. Et ça lui donne sa clôture, parmi les participations et influences. Il faut beaucoup de choses pour qu’autre chose advienne. Alors, je reste là, comme un nombril. Toujours présent, même le corps ailleurs. Même en baignade simple dans une mer étale : pas de vagues.
Le reste du corps. L’alentour de l’ombilic. La périphérie. C’et à dire le chiffre, et l’autre chiffre pour chacune des heures. Ainsi soit –il et s’ensuit en même temps. C’est ce que dit la mer dans son murmure constant ! Toute vague est parlante autant qu’un cinéma.
Je crois qu’il va pleuvoir : ça va doucher les vagues. C’est l’hygiène du temps. Je manque de causes comme de raisons. De prétexte comme d’excuses. Je me sens astringent comme la pulpe du coing. Ca mâche même les dents. Comment savoir si chaque jour est à l’heure ? Ma montre a deux aiguilles qui s’éloignent, se rapproche : ailes dissymétrique d’un oiseau d’or, le centre. Car ronge comme une dent. Une vraie ou une fausse. En vrai toc ou en or… Aucune vague ment !
En dehors de toute chose : se croquer le nombril, mettre son cœur à nu pour faire comme une montre dévoilant ses rouages ! A moins qu’on veuille aller voir la mer. Bleue parfois. Mais aussi comme le plomb quand le temps se désole. Ca pèse lourd, une vague. Et le sel retient l’eau
Attention ! Restons calmes ! Ne pas faire de vagues !! Quand on parle de nombril… Il y a du sexe, là-dessous… Pas de vagues ! Pas de scandale ! Le sexe est capiteux ! Salé comme la mer ! Alors je vais me taire eu égard aux gens prudes.
Publicité
Publicité
Commentaires