27 février 2006
Mamoud Darwich
Il y a des poètes d'évidence et de clarté épiphanique. Sur son blog, Florence Trocmé (poésibao)nous offre la poésie de Darwich. Voici un peu de ce qu'on y trouve:
Quant à moi
Je dis à mon nom
Quant à moi, je dis à mon nom : Laisse-moi
et éloigne-toi. Je suis à l'étroit
depuis que j'ai parlé
et que tes qualités se sont accrues !
Emporte tes qualités et éprouve
un autre que moi…
Je t'ai porté quand nous pouvions
traverser le fleuve unis, "tu es moi".
Je ne t'ai pas choisi, ô mon ombre,
chien fidèle. Les parents
t'ont choisi pour ce que tu signifies.
Ils ne se sont pas inquiétés du sort du nommé
Quand son nom
lui pèserait, qu'il lui dicterait ses mots
Et en ferait son vassal….Où suis-je ?
Où sont ma petite histoire
et mes petits douleurs ?
PArole d'homme! PArole humaine... Darwich est enchanteur, précis...
hélas, j'ai entendu pas mal de conneries à son propos: il est Palestiien! alors, évidemment, forcément et tout ça!!! La connerie humaine est assez surprenante! "Poètes! Vos papiers"!
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