22 octobre 2005
Sans voix, sonnet
Sans voix
Sonnet
L’eldorado en lice avec
La certitude d’être nu
Pas d’orage et pas d’incongru
Cet horizon se pleure à sec.
Par l’entrée creuse de son bec
L’oiseau qui trille à crâne-tu
Devient muet, calme cousu
Faute de chant, sonnez, rebec !
A mort-langue et glotte reposée
Aucune larme déclamée
S’égosillant sans bruit férir
Sans voix clamante à dire le monde
Je n’ai entendu à la ronde
Qu’une âme brève et nul soupir.
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