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orlando de rudder
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14 janvier 2010

Vin de pays: berck, pouah, caca-boudin!

Caux qui vilipendent le Coca Cola, boisson saine même si elle contient, comme tant de produits, naturels aussi, de l'acide folklorique (mais américain: là est le seul problème pour ces anti-impérialistes en jean!) sont parfois les mêmes qui prônent les "petits vins de pays" si possible bio. Agueusie marrante, non? Ces vinasses atroces sont apréciées depuis que la petite et moyenne bourgeoisie n'a plus les moyens de s'offrir des petites  apellations...Qui, déjà, étaient immondes comme les "petits bordeaux" ordinaires qui sotn, par ailleurs, la ruine et l'exploitation révoltante des vignerons. Au lieu de choisir des vins simples, de bonne marque, assemblages judicieux comme le conseillait la bourguignonne Colette qui savait qu'on ne peut boire un grand cru tous les jours, ils vont chercher ce qu'il y a de pire: le reginglard astringent capable de vous dissoudre l'estom' et de vous ronger le gésier! On trouve chez Leboeuf un vin de marque épatant et connuu , chez Moillard aussi pour des prix analogues aux saloperies déséquilibrées en arômes, puissament corrosifs avec un arrière goût de glucose berckeux insupportable! Le vin ne supporte pas la médiocrité. Les médiocres adorent ça.

Moi, jen préfère un coca sans sucre, à l'aspartame qui ne présente aucun danger comme on le sait malgré la déclaration d'une seule personne: l'amusant Blaylkock qui a encore une fois montré la crédulité des anti-modernes bio-éclos buveurs de "petits vins de pays"! Cette toile émeri liquide stressant la paroi stomacale en un trismus d'horreur et de dégoût sismique accompagnés de soubresauts compulsifs, de contractions tétanisantes  préludant à des rots fétides  et à la lente dégradation du système nerveux par érosion des nerfs sous l'action des acides virulents du jaja propre à déboucher les chiottes ou à faire briller les petites cuillers... Autrefois, les femmes jalouses défiguraient leurs rivales avec du vitriol: le" petit vin de pays" doit pouvoir faire l'affaire et ronger jusqu'à l'os! Le beaujolaigre ne nous vaut pas grand chose non plus (sauf les apellations! ah, un Saint-Amour! certains Juliénas! ) encore qu'il se soit amélioré: il n'a plus guère le goût de banane et se rapproche de celui du jus de raisin fermenté. Chose rare parmi les vins courant et qui mérite d'être signalée. Mais la petite-bourgeoisie écolo-bio n'en a cure: le goût n'est là que comme critère d'indentité, d'appartenance, de distinction. Il s'agit de montrer qu'on fait partie d'une élite... De ceux qui savent et à qui on ne la fait pas!

Moi, pour le vin, j'en bois peu.Une ou deux fois par trimestre, je m'offre une vraie bouteille. UnPernand-Vergelesse, la dernière fois... Avant? Un vino nobile de Montepulciano... La prochaine foi? Je ne sais pas encore... Pourquoi pas un Château-Chalon? Ca change!  Mais je dégusterai ce vrai vin, tranquille et lent, avec toute ma présence. Ma conscience...

Tranquille: je me respecte. Poour me rafraîchir, le coca zséro me convient.Pour vivre la bière m'est joliment amère à boire(une bonne Hopus, une Brigand, une Orval, une Carolus? Et tant d'autres)...  Le vin, donc, ne me coûte pas cher:  je n'achète que des bouteilles hors de prix! Et quand des  amis m'invitent, ce sont souvent de vrais connaisseurs, sans frime. Ou alors, des gens simples qui servent du vin ordinaire mais qui devient meilleur, uniquement chez eux. Encore que le rouge simple est désaltérant... Moins chichiteux et plus franc que bien des saloperies qu'il est de bon ton d'apprécier...Oui le "gros rouge" et moins retors "moins pire", plus tranquillement rafraîchissant que les demi faux vins chics pour semi-habiles au goût dérangé par la prétention sociale du naturel bien convenable... Je ne mentionne même pas le langage imbécile des oenologuinoux ridicules provoquant mon ire et ma débectation!

L'art du régime est de préparer avec ferveur de délicieux excès, de les attendre, de se pourlécher tout en s'allégeant afin de mieux accueillir le nanan d'exception. C'est une gourmandise subtile et délectable!  Cultivons le désir pour son apothéose! C'est un dieu gouleyant qui vaut bien plus que d'autres! Consommer rend meilleur! Vivre est délicieux.

Sauf quand on est bio-éclo, qu'on vit en rechignant, en se méfiant de tout, en soupçonnant, grincheux, parano et se livrant à la basse jouissance du dénigrement systématique et sordide à la façon des "langues de vipères" qui passent leur temps à médire... Là, le plaisir visqueux de la délectation  morose de vilipender tout ce qui est neuf  remplace toute générosité, tout amour, toute ferveur  et rend irrémédiablement négatif et chiant comme la mort!

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Commentaires
D
Entourée de biowoman et bioman, la description que vous en faites ne me laisse pas de marbre
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