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orlando de rudder
orlando de rudder
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13 juin 2015

Car c'est vrai, il y en a.

Car c'est vrai, il y en a. De l'amour, mais lequel ? Du pareil qui se démène ; pendant ce temps on vit. Malgré l'amour qui peut suspendre . Arrêter le bazar, dire « basta », tant pis. Le reste de la vie devenant par là-bas, ou pas trop loin d'ici, mais on ne sait pas où. Alors le danger guette. Et les matins charmants. Le temps. Y a des clous dans la croix, des tenailles dans la vie et quel'qun de perdu, d'éperdu qui s'assoiffe.

Il y en a d'autant plus qu'on n'a rien d'autre parfois. Ca arrive, c'est tout bête. On vit comme un frigo vide. Ca grince au coeur du bide. Y a du froid inutile. On en tremble selon. Quand la vie s'effiloche, que la misère s'amuse, on essaie d'être ici, mais c'est encore plus loin. Parfois même, il pleut. Mais il ne faut pas exagérer. On demande dignité et misère de bon goût. On va cogner les murs à coups de poing sanglants. C'est qu'on deviendrait dingue tel mon vieux paravent sous un sirroco voire même un mistral. 
Alors l'amour se bat contre des moulins à vent. C'est un parapluie retourné, l'amour. Des baleines gondolées, qui se tordent en plein souffle. Et quand on n'a rien d'autre, on est tout essoufflé.!le quotidien désole, on veut encore aimer. Si le soleil est là il assomme, il ensuque. Mais c'est vrai qu'il y'en a. De l'amour. Celui-là. Et c'est quand on n'a rien qu'on voudrait tout donner.

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