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orlando de rudder
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6 octobre 2009

La Cène déménage : gastronomie chrétienne !

Une religion intéressante.

Le christianisme et une religion intéressante, le saviez-vous?  En ce sens qu’elle avoue, voire proclamme, ses propres turpitudes. Il mange. En effet, après avoir fait quelques pas vers une maturité gustative, vers une nutrition adulte. C’et à dire débarrassée des dégoûts culturels régressifs caractérisant les croyances infantiles. Comme le tabou du porc. Qui ne sont, après tout, que l’une des fantaisies alimentaires élitistes, mais courantes dénotant l’âme basse et la haine des autres comme on en voit tan aujourd’hui : Saint Just était végétarien, comme Kellog ou Bircher, fondateurs de pratiques alimentaire viles et veules, réactionnaires, holistiques (totalitaires, quoi). Mais profitables à la bien-pensance.

L’agneau est un phénix.

Le christianisme a célébré l’agneau. Celui de l’ignoble sacrifice de cette brute d’Abraham. Il en a fait non pas le bouc émissaire, ais la victime de l’holocauste premier. Et, l’ « agneau de Dieu » représente Jésus, le sauveur, le Christ chargé des péchés du monde sur le barbecue pascal. Car l’agneau est un phénix : il suffit de le mettre dans le feu pour qu’il renaisse. Sans multiplier les côtelettes, Qui rappellent Eve, née d’une côte d’Adam, ce qui explique pourquoi les Chrétiens ont tant brûlé de femmes prétendument sorcière ou saintes pucelles anglophobes. Sauf qu’au lieu de brûler le Christ, on a cru s’y fier. Ainsi voit-on Pâques aux tisons. L’agneau se consomme donc au moment de la résurrection : cela et juste et bon. Délicieux, même… Et cela évoque une communion théophagique en plus gastronomique que l’insipide hostie faite de pain sans levain et donnée sans à boire !.

Tête de Turc à claques.

A Noël, on est beaucoup plus réaliste ! Célébrer le Christ conduit à le métaphoriser bien autrement ! Ce androgyne mal assumé y est d’abord communié sous forme de dinde. Ce qui est tout aussi juste et tout aussi bon : le message planplan et réac (« obéissez aux rois de la terre ») et la volonté de rendre à César autre chose que des barricades et des cocktails Molotov sentait déjà bon la bourgeoisie au feu de bois, comme au four. Mais au gaz naturel : nous ne sommes plus au temps des persécutions sous ombre d’ostracisme d’origine chrétienne.

Dinde : le Christ l’est peut-être, selon quelques hurluberlus délirants pendant à un hypothétique « voyage en Inde "de Jésus. La dinde es étymologiquement une « poule d’Inde », ce que les anglais traduisent évidemment par Turkey induisant ainsi que le Christ est une tête de Turc à claques.

Du veau !

Plus réaliste que le vin de la communion, le boudin est aussi consommé à Noël ! « Ceci est mon sang » ? Le Christ est donc aussi un cochon, très à l’aise au milieu du troupeau d e porcs, à Génaserath. De fait, le christianisme, voir plus haut (altius), a aboli le tabou porcin du judaïsme, ainsi que la circoncision. Y a t-il un rapport ? Seulement voilà ! Ecclesia abhoret a sanguine ! Enfin,, c’est ce qu’elle dit ! Et cette horreur du sang fait qu’à Noël, on mange du boudin blanc ! Nous sommes loin de saint Maurice, premier saint noir connu, mais que l’on n’a pas brûlé comme les autres et qui, tel le boudin de Noël, est présenté comme blanc sur un vitrail de l’église saitn Martial de Montmorillon ! Dans le boudin blanc, il y a aussi du veau !

Ayons soin d’être oints

Tête de turc et tête de veau, appréciée de J-C (Jacques Chirac), à claques sont les emblèmes chrétiens, évoquant saint Jean, décapité pour plaire à Salomé dont le nom veut dire « paix » (shalom !).Joli nom qui commence comme « salope » pour finir comme « Mémé ». Ce qui exprime bien, la considération que le christianisme a des femmes, à moins qu’elles ne soient vierges et torturées, ce qui a de la gueule mais est fort désagréable… Et qu’elles coupent la tête aux hommes, à défaut des burettes. Dont le nom désigne aussi des flacons qui servent à la messe et contiennent de l’huile. Car leur nom vient d’un mot grec qui signifie « beurre » (butyrum). Ayons soin d’être au moins oints !

Militaires, esclaves, bœufs.

Oui, de Marie-Madeleine, pute et soumise, à Sarah qui rit à en passant par Marie, le christianisme a bien su exploiter les idoles sexistes qui plaisent aux militaires, aux esclaves et aux boeufs ! Rien n’et plus macho que le mythe de la vierge Marie ! Qui est aussi un sacrée dinde de Noël et Médée par procuration : elle accepte qu’on tue son môme, comme l’épouse d’Abraham, celle qui rigole (quand on lui dit qu’elle sera enceinte à 70 balais !) et même que son fils rigole encore plus puisque son nom veut dire « éclat de rire ».

L’andouille et la bûche.

Agneau, dinde, boudin : le christianisme mérite le détour. On peu y ajouter un Jésus et du Lacryma Christi. Une religion de cuistots ! De traiteurs ! Traitons Dieu de tous les noms, fussent-il divins, nom de Dieu ! Quand va t-on remplacer l’hostie par un bonne tranche de boudin noir ? Ou blanc ? Ou alors par une escalope de dinde ? Même si c’est un peu … étouffe-chrétien. Mais le chrétien est fait pour morfler : "Dieu jouit quand tu souffres"! Aussi lui faut-il des forces pour résister et résister longtemps. De là ces nourritures roboratives et vampiresques : Sang, viande, vin, agneau, boudin. Tel est le Christ. Tel est son portrait dans les faits et fêtes. De plus, il y a le foie gras… Et la bûche Il manque juste de l’andouille.

Oiseau de malheur.

On ne mange ni Spartacus, ni Barrabas ! Et encore moins Prométhée, le voleur de feu ! Sauf à être un drôle d’oiseau de malheur, genre saint Esprit rapace et non simple colombin. Les oiseaux sont des cons. Le foie de Prométhée n’a pas le temps d’être gras ! La foi ? Elle se fige, graillon visqueux, vieux beurre de missel, lard moisissant, fétide et rance ! Les religions de haine ne nous parlent que d’amour et ne font que tuer. Elles tuent, tuent, tuent comme de vulgaires cocos ! Ou encore des bouddhistes, encore plus sanguinaires ! Il nous faut un peu plus de dignité, d’exigence morale, moins de complaisance auto-satisfaite ! Soyons fiers et frappons fort : un cœur, faut que ça cogne ! Nous avons besoin de vertus plus hautes ! Vive l’amour !

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Commentaires
M
seigneur, donnez-nous notre "jésus" quotidien,il nous soutient dans nos efforts, on se sent sanctifié, et quand il passe dans nos entrailles, l'estomac crie: >; et permettez qu'on l'accompagne d'une "larme du christ", car quand il descend dans le gosier, c'est le petit jésus en culottes de velours!<br /> <br /> -mais, juste une larme , Don Patillo
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