Lire de grands livres imprimés noir sur blanc

Ce serait le moment de lire autre chose, e prendre de la distance. Le mieux serait d'acheter Vie d'un païen (ce n'est pas religieux) de JAcques Perry: ça décoiffe et ça vaut mieux que tout ce qu'on nous impose... C'est superbe..

Et puis...voyez-vous ça! Un grand écrivain! La verve d'un Garcia-Marquez, la grandeur d'un Tabucci,,la foldinguerie d'un Eco sans frime... Sony Labou Tansi. Bon sang, il serait blanc, habitant le VIIe arrondissement de PAris, ce serait une célébrité!  Seulement voilà, il est "congolo-congolais" ou zaïro-congolais... Et ça empêche vraiment qu'on le reconnaisse à sa juste place! Un vrai de vrai, un artiste,un écrivain capable de parler du terroir comme un Genevoix tout en se haussant aux grandeurs langagières et sensibles d'un Maupassant! Mais le tout bien à lui. Lisez donc Les Sept vies de Lorsa Lopez! Ca décoiffe!

Le racisme, même larvé, existe bel et bien! Inconscient, plein de bonne volonté,mais présent: si le texcte parlait tout seul, sio on ignorait qui est l'auteur, tout le monde crierait au génie...

Il faut en revenir aux pseudos! Imaginez l'admiration qu'on porterait à Nothomb si on la croyait homme! Mais c'est une femme...en plus elle a du succès: c'est inadmissible!

Il faut en revenir aux pseudos!  Voire embaucher des comédiens pour participer aux émissions littéraires télévisées! Tous bien propres et bien blancs... On peut même être Etats-Uniens (whasp, évidemment) , écrire en français: c'est d'un chic...

Pauvre Césaire! Tout est à recommencer!  Peut-être qu'il y en a qui trempent encore leurs plumes dans le Banania!

Bah, me disait un cinéphile: "les plus beaux films sont en noir et blanc"...Ce qui n'est pas tout à fait vrai!

Comments

[Boudi]

J'ai vu ailleurs que vous refaisiez référence à Rebatet en le disant pourfendeur d'Apollinaire, je l'ai lu davantage le louant notamment dans les deux étendards dont vous n'avez pas dépassé les vingt premières pages. C'est une faute, ça ne présage en rien de la suite. N'est pas Proust qui veut, certes. Mais si vous le lisiez déshabillé de ce préjugé, ça irait peut-être autrement.

Vous insistez beaucoup sur Nothomb, mais elle n'est pas si "exclue" du salon rutilant que vous le prétendez, si ? Elle partage le monde en deux, depuis ses débuts, le milieu autorisé, la critique installée est bien loin de la flinguer unanime. C'est très partagé. Est-ce une preuve de l'empreinte durable qu'elle laissera ? Est-ce que de lui préférer Woolf (ça n'a rien à voir m'objecterez vous) c'est être un "moindre" ? Je ne sais pas, c'est assez dérangeant cette frénésie de vite congédier ceux qui s'opposent. Je l'ai lu à dix-sept ans sans a priori ça ne m'a pas plus, ce n'est pas de la pose, ce n'est pas par misogynie (pourquoi la beauté aurait-elle un sexe, c'est absolument idiot).
Je sais, que vous tenterez (encore) de me rabrouer même si vos derniers mails étaient beaucoup plus amicaux que le texte où un cadavre vaguement ressemblant au mien (les empreintes dentaires ne mentent pas) gonfle sous vos mots.
C'est assez dur d'être rapproché de totoseb, je vous l'avoue.

Je ne connais pas Jacques Perry, enfin, si mais trop mal pour prétendre en parler, j'ai lu vie d'un païen et vie d'un païen 2 : la beauté à genoux. Sublimes, mais je ne dis rien de l'oeuvre générale que j'ignore bien trop. J'ignorai même qu'il fut congolais.

[Lise]

" On peut même être Etats-Uniens (whasp, évidemment) , écrire en français: c'est d'un chic... "

je ne vous le fais pas dire, mon cher ........