Cœur maboul

Croquons du sec aux gros épices, voilà le désir matinal, craquant, tout ça, dis-moi, dis-moi… Un jour de grâce et croustillant, on va le faire comme on pourra ! Le miel séché en larmes d’ambre, le pain trop noir, deuil d’amour tendre, le pauvre matin mal levé ,on va les tordre, les mordre et puis refaire la solution du jour avec du sel enamouré, des saucisses plate, du nougat mou et des châtaignes en poêle à trous ! Ouah ! si tu veux me mordre le cœur, essore-le, y a du sirop, du roman,tisme à la gnangnan et des mystiques saccharosées ! Autrement je serais profond comme on l’est quand on dit qu’on l’est, comme un spirituel et fervent des sagesses à la con à la flan ! Tords-moi le coeur rend-le maboul, sans dieu sans maître sinon ta main, ! Merde à Jésus, pantin docile, foutons tous les rois de la tere, piquons à César ce qui et à Dieu, Ganesh à l’air d’un looney tune ! qui croit ne peut JAMAIS aimer ! vive ce qui leur crache à la gueule : les fleurs la vie, le sexe et TOUT ! Regardez tut ce qui est beau, qui ne croit pas, qui va tout seul, l’amour debout sait ouvrir l’œil, se tordre le coeur pur mieux aimer avec la brutalité de la chair la tendresse du regard mordant, le couteau cruel du désir et merde pour les bien-pensants et zou, et zou, et rantanplan !