Kundalini, l’imbécile.
Couleur, chimère, mon cœur s’amène à contre-cœur, comme obligé d’aimer partout parce qu’on lui dit que c’est ici. Faudrait partir, comme il se dit, mais la paresse, ivresse exquise fait qu’on en demeure là. Car mes amours désabusées ne me font même plus rigoler ! Dans la forêt, à ce qu’on dit, il y a de belles choses à voir…
Le furet fouille, s’acharne et tue et le chasseur mangera bien. Ce furet-là n’est pas celui qui se prend pour Kundalini. Mais en plus noble, et moins crétin, il ronge mon cœur en sa tanière de côtes et d’os et nœud d’artères. Il se repaît : ce carrefour c’est du nanan pour tuer l’amour !
Alors pardi, ça fait tousser, joli poil gris, me voilà bien. Donc on s’en fout. Qui la ramène ? Kundalini, le serpent bête dont un furet ne veut même pas. Ecrasons-lui sa tronche en biais vivons heureux, sauf que, oui, mais…