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orlando de rudder
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23 juin 2006

Outreaux nombreux

Ce livre va peut-être contribuer à lever le voile.Et secouer els gens qui demeuretn passifs s'ils n'ont pas morflé du fiat de ce scandale.Ca nous pend au nez à tous: Critique Les "Outreau" quotidiens de la justice LE MONDE | 21.06.06 | 16h27 • Mis à jour le 21.06.06 | 16h27 Banale, édifiante, cette petite histoire racontée par l'avocate parisienne Françoise Cotta. Elle se déroule il y a dix ans. Un jeune homme est accusé de vols par son employeur. Sa juge d'instruction l'interroge : "Alors, monsieur, vous croyez pouvoir nier encore longtemps ? - Je suis innocent, madame. - Bien, monsieur, vous pourrez réfléchir à la Santé." Direction la prison, donc. Aucun témoignage, aucune preuve. Deux mois plus tard, même interrogatoire. "Alors, monsieur, ça vous a permis de réfléchir, la Santé ? - Je suis innocent, madame. - Vous allez réfléchir encore un peu." Le client repart à la Santé. Le temps passe. La défense obtient un nouvel interrogatoire. La juge reprend : "Maître, expliquez-lui que son intérêt, c'est d'avouer. Comment vous mettre en liberté si vous n'êtes pas capable d'assumer vos responsabilités ? (...)" Le détenu avoue et repart pour la Santé. "Madame le juge, il a avoué, maintenant, tenez votre parole, il faut le libérer." L'avocate a fini par convaincre son client de rédiger des aveux. Par précaution, la lettre fut envoyée au juge une fois reçu l'ordre de mise en liberté. "Six mois plus tard, il a été jugé et relaxé après que la lettre eut été lue devant les magistrats et un public sidérés", écrit Me Cotta, dans l'ouvrage collectif dirigé par l'une de ses consoeurs du barreau, Christine Courrégé, Le Dossier noir de l'instruction. Ces histoires de juges et d'avocats, innombrables "Outreau du quotidien", dessinent au pochoir une réforme souhaitable de la justice pénale. Dans le débat relancé après la catastrophe judiciaire d'Outreau, les droits de la défense occupent une place centrale. Les avocats n'ont pas manqué d'apporter leur contribution. Leurs plaidoiries explorent les points faibles du système : l'égalité des citoyens devant la justice, la pratique professionnelle des juges, l'équilibre des armes dans le procès. Parce qu'il touche au symbolique et aux libertés, le procès pénal concentre les analyses. Avec ses figures du mal à soigner : l'extorsion de l'aveu, l'usage débordant de la détention provisoire, les instructions "à charge et à décharge" devenues unijambistes, les voies de recours épuisantes et vaines. Me Courrégé et ses vingt-neuf confrères auteurs ne croient pas au grand soir : "Pour être réaliste, il faut rester modeste", défendent-ils. Ils espèrent plutôt un sursaut des professionnels de la justice. Le miroir tendu par le juge Fabrice Burgaud n'a-t-il pas provoqué un séisme ? Matthieu Boissavy, avocat à Paris lui aussi, et Thomas Clay, professeur d'université, proches d'Arnaud Montebourg, optent dans leur Reconstruire la justice (Odile Jacob, 176 pages, 19 €) pour une autre stratégie. Ils ont pour ambition de "réconcilier la justice avec les Français". Leurs très mitterrandiennes 110 propositions veulent dépasser "la focale obsessionnellement fixée sur la justice pénale". Pour eux, "la justice des Français est avant tout celle qui règle le contentieux de la famille, des loyers, des affaires, du travail, etc. Il convient donc de faire des propositions pour l'ensemble de l'institution". De son côté, Gilles-Jean Portejoie, ténor du barreau et maire adjoint de Clermont-Ferrand, s'en tient dans sa Justice au bénéfice du doute (Presses de la Renaissance, 208 pages, 17 €) à quinze pistes de réforme, mais invite les victimes au débat. Me Portejoie suggère d'instituer un "acquittement au bénéfice du doute" qui ouvrirait pour la partie civile le droit à indemnisation. Pragmatiques, programmatiques ou incantatoires, les idées foisonnent. Déboucheront-elles ? Jugement après les élections, en 2007. -------------------------------------------------------------------------------- LE DOSSIER NOIR DE L'INSTRUCTION, 30 AVOCATS TÉMOIGNENT sous la direction de Christine Courrégé, Odile Jacob, 316 pages, 20 €. Nathalie Guibert N'oublions pas la fameuse "obsession pédophile" créée par les média qui a permis qu'on arrête des gens sur simple dénonciation et sans enquête sérieuse préalable! Avec la haine pour corollaire! Pendant ce temps, onlaissait de vrais coupables fuir! Et l'on arrêtait n'importe qui: des centaines de cas!!! De plus, ces accusations oint nui à des familles entières.Et à des enfants.Car l'invention d'attouchements imaginaires, d'actes encore plus graves servit d'argument dans bien des cas, lors d'un divorce ou d'une séparation! Il y avait une épidémie de pratiques illusoires de la part des pères.LEs Juges des Afaires Familiales, cela dit, l'on vite compris et ont fait très attention.N'empêche que c'est un signe inquiétant.Et cela montre que TOUT ce qui concerne les enfants dans l'appareil social et judiciare, contribue généralement àleur nuire, à les briser voire à les détruire... Ce sot els grandes victimes des sollicitudes bien pensantes! Ce n'et pas tès difficile à voir, cela dit! Oui: parmi les plus nuisibles de ces scandales, ceux de la justice des enfants, des juges des afaires familiales sont particulièremet dangereusx.En dehors des jugements anti-pères" qui amputent plus du tirs des enfants d'un père après une séparation, le problème de la maltraitance maternelle et grand maternelle est affolant: il faut des morts, des ENFANTS morts comme à Limoges,Strasbourg, etc pur qu'on en parle et qu'on publie les statistiques... Or, la plupart de ces crimes auraient été évitables si l'on avait cru les avertissementet dépositions en justice s des pères et des voisins... Certes, les assistantes sociales sont auisi coupables que les juges. Par idéologie, la justice nuit régulièrement aux enfants, avec une étrange constance... Quant au tout venant, on a beau dire,les peines sont moins lourdes pour certains qui ne vivent pas hors des grandes vilels, si vous voyez ce que je veux dire... De plus -certes, chaque cas est unique, mais tout de même- la disparité des peines encourues pour le même motif demeure inquiétante: il vaut mieux être voleur dans telle région que dans telel autre...Pensez-y, criminels! Il y a des coons "économiques"! C'est là qu'il faut opérer!
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Commentaires
P
L'erreur judiciaire est un SIDA social. Comme le SIDA, on pense que ça n'arrive qu'aux autres, qu'à ceux qui "ont tout fait pour ça". Comme le SIDA, il fait de nombreuses victimes innocentes.<br /> <br /> Outre le drame que peut vivre un innocent condamné, il y a aussi, il ne faut pas l'oublier, deux autres conséquences à l'erreur judiciaire:<br /> <br /> - la condamnation d'une personne met fin à l'enquête. Si elle est condamnée à tort, le véritable coupable, lui, est libre et à l'abri de toute inquiétude. Un innocent en prison, c'est un coupable dehors.<br /> <br /> - le doute dans l'opinion publique. Si un condamné n'est pas forcément coupable, un acquité n'est pas forcément innocent. Même lavé de tout soupçon de façon on ne peut plus officielle, le regard des autres reste soupçonneux. Je ne sais plus quel général Allemand disait: "Calomniez! il en restera toujours quelque chose".<br /> <br /> Quant à la disparité des peines, c'est vrai qu'il vaut mieux fumer un joint à Marseille qu'à Aurillac, qu'il vaut mieux voler des millions à l'Etat quand on est Ministre, que dépasser la vitesse autorisée quand on est tout simplement pressé.
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