23 juin 2006
Véronique Pittolo
A voir sur le site pozibao! Véronique Pittolo, ça dégage,e t ça prle d'écriture! et ça va aussi fair grincer els dents aux poètes raplapla, à Juan "areuh areuh" Asencio, et à tous els pisse-froid! Voyez plutôt:
l arrive que le motif me réveille en pleine nuit….
Le motif me permet de commencer quelque chose, capter une ambiance, émettre des phrases.
Parfois, une phrase unique suffit à le placer sur orbite :
« Les cosmonautes sont plus lents que les jardiniers »
ou :
« les princesses créent leur propre clarté »
Il y a le motif schrek ou le motif temps, la pâte que j’ai lissée ce matin et que je dois utiliser avant ce soir.
J’espérais qu’avec un C à Shrek, il deviendrait moins abrupt, un peu plus vert (pas le chauffeur d’Adolphe Hitler, ni l’acteur qui joue dans Nosferatu).
Il y a le motif dense, minuscule, caché sous le ventre d’une poule,
puis l’autre, gros et gazeux, sur le même plan que la pensée qui se disperse, peut s’effondrer à tout moment.
La beauté d’un motif exige un soin permanent
(une Marilyn franchement mince, pas trop maquillée).
Je frappe sur une coquille, des gouttes se forment, le motif apparaît en pleine énonciation.
J’ai besoin d’un motif par jour pour changer le goût de mon chewing-gum.
LA suite, vingt dieux, elle se trouve sur pozibao, nom de d'là!
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