14 avril 2006
Indemnes
Indemnes.
Indemnes, nous sommes indemnes. Si je t’aimais, j’inventerais la mer. Elle existe déjà. Toi aussi. Ou va tu m’emmener ? Sur un piédestal. Pourquoi faire ? Pour ne plus te voir : qui regarde les statues ? La mer, elle ne fout rien, la mer… C’est comme les arbres, ils ont des branches. Va te faire élaguer, tétrapode !
Nous sommes indemnes. Il y a de l’espoir. Tout sera tranquille . Ce serait bien d’être crus. Sur le feu ? Mais non : quand on dit des choses. De l’évidence, pas d’herbes de Provence ! De toute façon , le feu, il a l’âme d’un vieux. As-tu déjà vu la gueule des cendres ? Je fume trop.
Nous sommes indemnes, c’est l’évidence. Incertaine. Je vais m’allonger. L’amour devient un petit jeu, plein de sales douceurs. Le voisin s’est acheté un barbecue à gaz. C’est pas bon, la saucisse crue. Moi, je prédis les rhumes, sourtout qu’il fait froid. Et toi ? Je ne fais pas froid. Indemnes.
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