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orlando de rudder
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29 novembre 2005

Tripes à la tokyoïte

Il est possible que l'image donnée par le zen, les massacres, la guerre, puis l'esprit du bushido, même s'il est devenu celui du commerce au JApon, ternisse le pays du soleil levant. Devant ce mysticisme monstrueux de cruauté et la folie du travail, les mômes qui se suicident pour avoir raté un examen, etc. , il est vrai que nous sommes réticents. MAis tout le Japon n'est pas là... Bien sûr, une cuisine bien adaptée aux Européens nous réconcielie avec le µJapon: les sushis, d'invention récente, comme les yakitori constituent une nourriture "internationale" fort agréable. Mais peu traditionnelle. comme, d'ailleurs la "cuisine chinoise" des restaurants du même nom... MAis l'on oublie les paysans, les gens de rire, les non-zen, les bâffreurs! De plus, on veut toujours qu'ils cuisinent "clean", les Asiatiques. Hé non... JE parlerai un jour des différentes façon de préparer les pieds de porcs (dont les Chinois sont friands!). Aujourd'hui, passons aux tripes à la tokyoïte. On fait cuire les tripes comme d'habitude (3 heures), on rince bien. On ajoute un peu de sauce soja, du saké.On fait cuire encore et l'on sert avec des oignons hachés, du gingembre râpé, l'inévitable tofu en dés... Certaines recettes (m'a t-on dit) utilisent le thé fort en poudre. MAis ce n'est pas l'usage courant... Non! Ca ne se prépare jamaois avec la dépuille d'un samouraï après le hara-kiri (seppuku), pas du tout!!!! (hi! hi!) Il existe, bien entendu de nombreuses variantes de ce plat, et autant de préparations qu'il y a de régions. Topujours est-il que l'ingéniosité populaire pour préparer les abats, peu couteux, est universelle! autant que le dégoût bourgeois pour ces plats qui vont avec l'humour, la tendresse et les blagues parfois lourdes. bref, l'aspect Rabelaisien du Japon que l'on veut tant cacher! Rappelons que les tripes sotn constituées de collagène et ne peuvent pas être grasse, à moins d'y ajouter de l'huile, du beurre,etc. Ce serait un aliment de régime parfait, si l'idéologie des régimes courants ne primait pas sur leur sérieux
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Commentaires
C
Et puis côté cuisine.<br /> <br /> Je me souviens que ma mère preparait (mais elle détestait ça) pour mon père des pieds-paquets, des tripes à la mode de Caen, des "rouscouillousses" (des testicules de je ne sais pas quoi) et diverses tripailles. Cuisiner les abats était réservé aux "pauvres", ceux qui ne pouvaient pas se payer de beaux morceaux. Je revois ma mère faire de succulents beignets avec des fonds de purée et des ragoûts avec quelques tranches de rôtis.C'était tout un art culinaire il y a quarante ans de savoir accommoder les restes. Aujourd'hui on jette sans sciller...
C
Mince! Pardon je n'avais pas vu que tu avais repondu ici. Tu as déjà traité le sujet, zut je ne l'ai pas vu. Excuse-moi pour la redite.
O
J'ai déjà parlé de la "pédophilie" zen, les rapports du "maître et du disciple" dont a traité Reay Tanahill, entre autres dans divers ouvrages.LEs guerruiers étaient vraiment des "purs et durs" et l'homosexualité guerrière ne touchait pas seulement les samouraïs! C'est une tradition universelle: L'Illiade nous le montre et Frédéric II l'encourageait, car, selon lui "les femmes amollissent" et risquent de rendre le guerrier moins féroce.<br /> <br /> LE folklore macho des armées fait le reste avec la haine des femmes et les rituels homo de toute communauté monosexuelle par obligation..
C
Petite anecdote. La plupart de ceux qui voit les samouraïs comme des guerriers absolus, des purs et durs, sont dans l'erreur. La plupart étaient aussi peu fréquentables que les ronins, et la première chose qu'ils apprenaient aux jeunes recrues était...la sodomie.Idem pour les moines errants qui étaient précedés d'une réputation de débauchés peu enviable mais méritée semble t'il. Remarque ce qu'ils prônaient après tout c'était "Aimons-nous les uns dans les autres" *rire*
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