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orlando de rudder
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1 janvier 2010

Qu’as-tu fait de ta violence ? republcation...v

Qu’as-tu fait de ta violence ?

La mer vivace en fin de vague agite son écume. La blonde qui vaque nue n’y trempe que son pied. Les grands couteaux du vent tranchent l’ai à tout va. Des algues à la renverse stagneront ici bas. Ô qu’as-tu fait de ta violence, toi même qui te veux pacifique ?

Violence, vampire ardent qu’on ne sait que faire taire mais insidieusement qui revient ans faiblir. La nier, c’est se trahir, l’accepter fait haïr. Mais toute la vie émane de violence accessible. J’ai mon chemin tracé.

La blonde n’a pas tressé ses cheveux qu’elle croit libre. Le sel les effiloche, elle s’en fout et le croit. Sa nudité s’oublie en brutalités vastes parce que le soleil lui et que le vent s’immisce. Ô qu’as-tu fait de ta violence ? Ta sœur et ta ferveur, ton soleil innocent, ton toi-même en dedans qui saura te ronger si tu l’étouffes trop !

Je en veux pas de ma violence, ni même de la femme blonde nue. Je veux oublier cette fringale et suivre mon chemin tracé. J’abomine ma violence et je suis bien tranquille !

Non ce n’est pas un oeil qui te regarde, ami : c’est le soleil lui-même, brutalité austère… Et tu n’y pourras rien : ton chemin est tracé. Et cette blonde nue parcourra le sien en violence hypocrite et revêtue d’atours aussi menteurs que toi. Ne te trahis jamais ! Casse la gueule à ton calme et l’amour reviendra : il faut des dents pour ça, spectaculaire ivoire de tendresse furibarde ! Et va donc mordre la blonde, là où ça lui plaira ! Peut-être a t-elle des ongles aux griffures succulentes… Ton chemin est tracé. Tu es itinéraire et en te parcourant cette femme saura où elle a su ranger ses violences intimes.

Alors, la mer vivace agite son écume…

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