Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
orlando de rudder
orlando de rudder
Publicité
Archives
3 novembre 2009

Cynisme; Bettancourt, Bruant, Gurdjieff, Totoseb!

Naguère, l'ineffable Totoseb m'avait parlé d'une andouille, la complimentant en déclarant "elle est cynique". Ce "cynisme" consite à accumuler sans humour, dans un but sarcasrtique des plaisanteries maussades et sordides d'une façon veule digne des personnatges d'Audiard ou de Céline. c'est parfois amusant, mais cer systématisme mentalement très à droite est devenu comme obligatoire. C'est une attitude, une frime en ces temps où la sincérité est autodéclarée tandis que ce cynisme la dément... Totoseb, qui a montré son manque d'individualité, a évidemment suivi la petite meute fasciste ridicule et de droite (revendiquée par deux de ses membres) qui s'est attaquée à moi d'une façon grotesque, pur "ouffer de l'intello" comme on se groupait jadis (et encore maintenant) pour tabasser un Juif. B ien sûr, cette meute a révulsé beaucoup de gens tandis que le parallèle avec les groupes d'extrême-droite des anées 30 du dernier siècle fut constant... Mais je l'avais dit bien avant et, tout en jubilant, car cette bassesse d'ignares m'a attiré beaucoup de sympathie et même  fait vendre quelques livres, je me suis remis à penser à ce prétendu cynisme.il consiste à la dérision constante, sans réel humour. Dans l'incapacité de dire "je t'aimez" sans dénégation bourrue, avec litotes et périphrases genre "popu", vaguement teintées d'argot.  En revanche, pour crier la haine, la détestation, le mépris, pas besoin d'artifice: c'est direct. Des chanteurs comme Renaud sont les spécialistes de cette tendance qui révèle, du moins dans leurs productions, le manque d'amour donné. Le tout accompagné, bien sûr, de sincérité autoproclammée avec look "cool" (le summum de la perfidie) et voix savamment brisée, étudiée dans le rauque un peu viril qui "fait vrai" chez les groins. Bien sûr, on ajoute la sauce populiste, genre facho d'avant-guerre et le tour est joué.

Seulement, on réserve son enthousiasme pour une ferveur de commande qui permet de suivre les modes et conforter sonperonnage de "mauvaise tête bon coeur", caractère de chien et coeur sur la main, de personne droite qui "ne mâche pas ses mots"...Signes absolus de la fourberie!  c'est alors qu'on le prend parfois dans la gueule, le cynisme, le vrai. Celui d'une personne vraiment sincère mais bien ancrée dans le camp que l'on n'ose rejoindre, vu que ce n'est pas à la mode... Et c'est ainsi qu'Ingrid, la captive, leur a donné une très bonne leçon de cynisme! On la voulait "de gauche", on a eu un festival de ondieuserie facho! Bien fait: elle est des vôtres, pauvres renaudlâtres et cyniques à la totoseb! Ele vous a biejn eu...Et ça ne fait que commencer car tout ceux que ces gens admirent vont aisi les décevoir: soit en les jetant parce qu'ils sont insupportable de veulerie suiviste, soit en les exploitant. L'assasin probable de KAtherine Mansfield, l'ignoble Gurdjief, fameux maître à penser, méprisait ses fidèles... Ce dégueulasse répugnant a encore des adeptes.

Mais l'un des plus féroces cyniques fut, comme c'esrt curieux, le "père spirituel" de Renaud, comme Pasqua l'est de Sarkozy 'ne l'oublions jamlais)! PAs moins! et c'est Arisrtide Bruant, le populiste fondateur de la chanson réalo-popu fascisante... Adolphe Brisson en a parlé ainsi. Bruant, le bourgeois qui s'est permis de passer pur un specialiste des gueux, de la pègre, de l'argot, est décrit d'une façon réjouissante. C'est sur Wikipedia, mais on n'y mentionne pas ses candidatures et ses écrits antisémites! Tiens donc!:

Le poète des gueux habite un château où il mène le train d’un seigneur moyenâgeux, il chasse, il pêche, il a une meute de chiens fidèles et dressés. Ses vassaux sont représentés par un garde, le père Rata, un jardinier, le père Bajou, et un fermier et une nombreuse domesticité. Les pièces de son logis sont luxueusement meublées de bahuts, de fauteuils, de bibelots. Il me raconte qu’il a acheté vingt-cinq hectares de prairies, un bras de rivière, une île, un moulin. M. Bruant est un autre marquis de Carabas ! » Le chansonnier populaire, le fondateur du Mirliton, que l’on aurait pu croire attaché à Montmartre, sa seconde patrie si souvent chantée, tint à Adolphe Brisson des propos révélateurs :

Pendant huit ans, j’ai passé mes nuits dans les bocks et la fumée ! J’ai hurlé mes chansons devant un tas d’idiots qui n’y comprenaient goutte et qui venaient, par désœuvrement et par snobisme, se faire insulter au Mirliton … Je les ai traités comme on ne traite pas les voyous des rues … Ils m’ont enrichi, je les méprise : nous sommes quittes ! »

Et contemplant son vaste domaine, le millionnaire de la chanson des humbles, ajouta :

« On respire ici ! … ce n’est pas comme à Montmartre ! … je suis rudement content d’être sorti de ce cloaque !

Merveille! Bruant montre que les accents "populistes" sont toujours bidons! Plus fort que Brettancourt, il a affirmé son mépris pour le public! Lui,, il fut cynique et pan, dans les dents des Totoseb qui sont fait pour être humiliés par leur choix même de conformisme de la fausse révolte convenable! C'est encore le peuple qu'"on bafoue, qu'on méprise, comme le fontles écolos et les totoseb; on vilipende le prolo, le pedzouille das la vie pour le célébrer parfois dans des chansonnettes émouvantes ou du moins, déclenchant des émotions sur commande... Ah! Comme il serait doux que Renaud en fasse autant, quand il décrochera! Ce serait ien qu'il ose! Mais alors publiquement, plus clair que la belle Ingrid, plus éclatant que son maûtre Bruant! Le genre "je vous ai bien eus" serait délectable...

Hélas, le chanteur n'a pas le sens de sa réalité... ll se croit sans doute trop sincère, du moins, je le présume... Il serait pourtant bon que  les amateurs de cynisme, les sans-coeur incfapables de dire "je t'aime" sans timidité feinte et périphrases appliquées, besogneuses tout en sachant très bien hurler avec les loups, inciter à la violence et au mépris le prennent dans la gueule, ce cynisme...certes,bettancourt a fait fort, bravo! Mais il faudrait aller plus loin...Bien sûr,,il y a les écolos qu'ils vouloaient de gauche et dont on découvre petit à petit les engagements progressifs libéralo-droitiers...Mais ce n'est pas encore assez net... Ca viendra!  A ce moment, les totoseb continueront sans doute à hurler avec les loups qui se foutent de leurs gueules!

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité