Suicides: Et si on arrêtait de croire tout ce qu'on nous raconte?
Véronique Campion-Vincent, qui traque les rumeurs,,les fausses infos me fait parvenir cet article qui vient de La Croix.Une fois qu'on aura bien ri parce que le journaliste de ce journal catholique (mieux fait que tellement d'autres!) se nomme Padieu, on lira et l'on pourra commencer à réfléchir... Autrement que les moutons! Eh oui, il y a du réel, et ce n'est pas complaisant! Voici:
La Croix, 20/10/2009 11:19
"On se suicide plutôt moins à France Télécom qu’ailleurs. Et, semble-il, moins qu’il y a quelques années. Il n’y a pas de 'vague de suicides'", estime René Padieu, inspecteur général honoraire de l’Insee, président de la commission de déontologie de la Société française de statistique
Depuis quelques semaines, les médias parlent d’une vague de suicides à France Télécom : 24 en dix-neuf mois. Télévision, journaux gratuits ou grands quotidiens nationaux, en passant par d’innombrables forums Internet. On dénombre chaque nouveau cas : le nombre est donc important ! Pourtant, personne ne semble penser à vérifier en quoi il est élevé. Un journaliste consciencieux recoupe son information. Tout citoyen trouve presque tout sur Internet. "On regrettera que les suicides soient instrumentalisés" Pareillement, en 1996, les suicides dans la police défrayaient la chronique. On expliquait : les policiers font un métier éprouvant et ils ont leur arme de service sous la main. L’association Pénombre avait révélé qu’ils se suicidaient autant, pas plus, pas moins, que leurs compatriotes (2). "C'est le corps social qui délire" On s’étonnera enfin de voir les jugements sommaires, les explications péremptoires, les propos haineux qui fleurissent sur les plateaux télé et forums Internet. Les responsables industriels ou politiques n’osent pas, ne peuvent pas dire les choses comme elles sont : car la clameur rend sourd et recouvre ce qu’on ne sait examiner sereinement. |
Vous n'en avez pas marre qu'on vous prenne pour des niaiseux? Eh oui, l'indépendance d'"esprit demande une certaine culture, cele qui fait savoir au lieu de croire, celle qui fait qu'on cherche, qu'on vérifie, qu'on refuse less certitudes arrangeantes avec un beau scandale et des gens à mépriser... Il va falloir se réveiller! Et c'est un journal "bien pensant" qui nous donne une leçon de liberté! Encore bravo les "gens de gauche"! eh oui, être citoyen, ce n'est pas suivre les manipulations écolo! C'est un vrai travail!
C'est peut-être le moment pour lire, ou relire, Durkheim qui, il y a déjà longtemps, a montré que le suicide...Eh bien, ça ne se passe pas comme on le croit... Comme on veut le croire... comme on aime le croire! Comme il est arrangeant de le croire! Et ce fut un grand intellectuel qui infligea une bonne leçon aux croyances merdiques des gogos et des "bien pensants"!
Alors, la presse de gauche? Quand se réveillera t-on? La Croix (!!!!!!) vous donne une leçon de liberté! Honte! Trahison!
Nous avons besoin de vertus plus hautes! Vive la liberté!
Résistance!
Cette idée de "vague de suicides" n'est pas onnocente. En cette pérode de recul de l'individu face aux coommunautés fabriquées, on dilue les responsabilités et l'on veut des coupables bien pratiques. Seulemetn, il serait bon de respecter les morts.car c'est bien ce respect qui fonde la civilisation, laquelle naît aussi avec les rites funéraires. Se servir des morts est dégueulasse, ,particulièrement de ceux qui ont décidé de mourir.. Et cela révuèle la crise des syndicats, coincés dans une metalité stérile dont le résultat est la désyndicalisation massive en Europe, et le rejet de toutes les vielles centrales par la plupart des travaillleurs.;c'et finalement s'offrir pieds et poings liés aux patrons!
Ah! Le Point, un journal pas très à gauche signale aussi ces faits: http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-10-20/controverse-un-statisticien-denonce-l-instrumentalisation-des-cas-de-suicide/920/0/387244
De plus, prétendre que ces suicides seraient uniquementliés aux conditions de travail est absurde. Il y a des situations terribles, pires que celles que vivaient les malheureux défunts dégueulassement exploités par des salauds qui s'en servent au lieu de pleurer! Et de lutter efficacement contre le libéralisme!
On se suicide peu durant les guerres et même dans l'horreur, comme celle qu'on vécu les poilus de 14. On se suicidait peu dans les camps nazis, au contraire, on tâchait de survivre. Les conditions de travail? Les mineurs de fond du temps de Germinal, les galériens, les esclaves se suicidaient fort rarement! Il y a donc autre chose et c'est bien ceci qui doit nous interroger, faire naître notre compassion, notre sollicitude, notre tendresse et notre volonté d'aimer... Se tenir droit, quoi, au lieu d'utiliser les morts parce qu'on est impuissant dans une lutte où l'on est partis perdants! De plus, ce genre d'attitudes, d'exploitation des défunts ressemble plus à des pratiues douteuses d'extrême droite qu'à l'idéal "de gauche" prôné par certains syndicats frisant le doriotisme!
Pendant ce temps, il existe des syndicalistes qui bossent, essaient de lutter efficacement... Et c'est encore plus dur à cause de ces conneries qui s'apparentent à une trahison!
Faut-il encore reprendre ce jeu de mot si vrai: "Etre de gauche exige la droiture"?
Bon, je m'arrête: j'&allais parler d'honneur et de dignité ;il semble que tout le monde s'en fout!