Tintin au Congo: une leçon d'espoir.

Tintin au Congo est un livre d'un racisme incroyable, cariucatural et d'une bêtise insensée. Comme dans beaucou de "genres", la BD a souvent trimballé des idéaux d'extrême-droite (voir l'ignoble Buck Danny! Et lire l'antidote, Bob Mallard,très recherché ds connaisseurset dont mon oncle ar alliance fut scénariste)... Mais il fatu mettre en perspective le cycle de Tintin.t son auteur.

Voici un homme élevé par d'immondes pouacres léopoldo-rexistes;Gamin catholique,, il a l'idéologie de son entourage et publie ce livre insensé. Révoltant. Mais qui nous plaisait ben, à nous, gamins... Aussi con et de droite, Tintin en Amérique suivit (ce livre me fut offert par...Marguerite Duras!!!)...Et puis...

Et puis la suite, somptueuse, arriva.La prise de conscience politique avec le Lotus bleu... Quelque chose d'autre, le début d'une évolution...certes Hergé fut inquiété à la libération. Mais c'est après que ça se joue.En vrac, il lui a fallu passer par le mystique cucul dan sun album superbe, Tintin au Tibet, comprendre l'ambiguïté des révolutions amazoniennes avec les Picaros, éprouver une empathie our les Tzigane avec les bijoux de la Castatfiore...

c'est passionnant! Comment nous pouvons voir le témoignage d'une évolution, d'une prise de conscience de celui qui fut un sale petit bourgeois catho-raciste, digne du Chagrin des Belges (lire ce livre absolument!!! Il est d'Hugo Klaus) et qui finit par ne plus être raciste, par comprendre mieux le monde en évoluant constamment! Si Hergé avait vécu plus vieux, il serait sans doute devenu anar! (hi! hi!) ou hypergauchiste!

C'est pour cela qu'on devrait étudier l'oeuvre d'Hergé dans les écoles, pour montrer que rien n'est perdu, su'on peut commencer par être un admirateur du nazi Léon Degrelle et finir par s'ouvrir aux autres...Même si c'est rare... L'homme est son prore devenir... Avec Hergé, on a un témoignage sur le vif d'une évolution surprenante, mais possible, humainement possible!

Comments

[Lise]

ah mais rien ne vous arrête, amon ami ?? laissez en paix mon Hergé, pour qui j'ai grande faiblesse, et surtout la Castafiore : je la relis encore, je l'ai chipée à mes fils, et je me la garde cachée derrière les doctes encyclopédies Quillet..