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orlando de rudder
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12 juillet 2009

Chronos et saint Antoine.

Saint Antoine n’y peut rien. Chronos ne se retrouve jamais. Il est la clé qui manque, celle qu’on a égarée. C’est le travail humain. C’est lui qui prolifère. C’est lui, l’ouvrier. C’est lui celui qui mange ses enfants pour mourir. Mais qui ne meurt jamais sinon par renaissance, éternel foie de Prométhée.

Un jour on  réparera le ciel et les disputes se noieront dans les flots.  On peut goûter les prêtres. Même celui qui est vrai, à l’âme redoutable. Mais je préfère Henriette que je vénère d’une affection plus belle que la mort du soleil. Un jour, elle s’est  sauvée de ces parents médiocres. On a jamais le choix sous le ciel d’aujourd’hui. On resterait bien là, mais il nous faut partir. Des rations de prêtre ne nourrissent pas le voyageur. Laissons faire les jours, ils savent ce qu’ils sont.  Ils savent ce qu’il font pour contenir le Vice d’exister simplement !

Il y a des  génies dans tout  débris de temple. , la terre d’où on vient nous aime à rebours. Pieds devant ou pieds ballants  du pendu : c’est le jour. Celui durant lequel nos  sens fatigués sont marqués par l’appui. L’appui ? Oui ! Mon corps est trop étroit. Chronos le mangera. 

Venons en débat, contre ce qui est sur nous. La vie est absorbante. Henriette est recouvrance. J’ai pleuré avec elle de grandes  d'argent.  On est fait de tissus que l’on mérite de mordre. L'amour joue de la flûte, pas toujours du pipeau. L'âme, ça ne se  fait plus! Sauf avec des lunettes. Escagassons les doutes et devenons cochons. Partons sans bagages mais pas sans provisions !

Oùn ressent des vraies vies, chaque fois qu’on se nourrit. S’il faut vivre en-dedans, il devient raisonnable qu’on laisse tomber les veules stérilité., Des yeux  noirs sur Chronos. Du sang va s’écouler sur les  génies. Maculant maintenant tous les débris du temple,

Je n’ai pas mangé Henriette qui l’aurait bien voulu. Ni le prêtre à l’âme drue sous la soutane noire. J’ai réparé mon ciel en jouant au gros oiseau se posant sur Henriette, arbre à quadruple branche. On a eu les yeux lourds de s’être contemplés. Lourds comme des bedaines quand on a trop mangé.

Saint Antoine voit nos vies. Celle qui est remords lui pue dans les narines. Alors pour s’élooigner, il devient trois fois haut. Comme s’il s'arrêtait d’envisager les mensonges de  la terre. D’où l’on vient. Assez ! la voix se brouille !

Le soleil s’est remis à briller d’un seul coup. On est devenus grands. On a toisé les astres et réparé le ciel. Des débris de curés rendent la nuit plus noire. On va crier encore pour déchirer la nue. Mon amante est déesse, ô native noblesse ! Je garde son empreinte tatouée à corps perdu. Elle me marque la peau quand ses yeux sont sur moi. Comme j’en ai assez dit, je me tais et voilà !

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