Le cercle de goudron.
Une
fille du pavé se dresse, immobile. Serrant ses poings pointus elle saura
ce qu’elle veut ! Elle sent que « ça vient », mais de quoi s’agit-il ?
Du
Cercle de goudron émargeront les mimes
en jouant du piano. Du piano
goudronneux comme tes yeux noirs ! Car tout peut arriver au Pays d’ ombres et de fenêtres. Des jeunes
gens agités boiront des cafés forts en fêtant maintenant l’amical retour. Le
retour du politique
On se
réchauffera dans les grandes brasseries. Donne-moi un frisson.! Tu les as vus prier ? Les Des filles de trottoir aux lèvres
trop laquées regarderont la vie des
vrais colonisés. Il y a de grands espaces dans les âmes fortiches !
On
descendra de la colline granuleuse . Sous les semelles, de l’âme, ça grouille !
Ca fermente fécond comme la boulette de
fromage gras qu’on laisse s’épanouir en vigueur. Et qui mûrit, parbleu, depuis
son intérieur ! Et la fille aux yeux peints rira jusqu’à plus soif !
En général on sera rouge. On aura voulu tuer tout ce qui est de nous ! Le cercle de goudron rétrécira peut-être. On
voit très bien la vie qui se carre dedans. Et la fille qu zieute en se marrant,
pas vrai ?
Allons
en vagues vagues arracher le cristal, et les limpidités de la lumière du jour. Tes poings jumeaux serrés fille
de rien qui cogne …