Plus de liards.

Au temps des tornades quotidiennes, j’aimais faire malgré le ciel puant de dangers infernaux. J'avais encore des liards. Plein. Nous mangions de la tarte daltonienne : une sorte de pizza aux tomates vertes. Tout me servait de pense-bête, je me souvenais de tout.

Après la tornade d’un mercredi en huit est venu l'étau. On peut posséder de multiples paroisses plus rien n'est pareil quand arrive l’étau. Pourquoi sonner les cloches ? L’étau est glas ! C’est une migraine jalouse, un presse-pommes de fou qui épluche les nerfs au couteau économe.

Les années ne servent à rien. Les voiles de l’horizon ne tètent plus la mer en paquets éprouvants.. L’étau se fait plus vil et nous pince la cervelle. Les tomates sont rouges. Et la pizza mauvaise au croquant de carton. Le glas a fendillé toutes les boîtes crâniennes. La mémoire veut mourir et les liards, y en a plus.

Comments

[PPle Moqueur]

Vous avez remarqué,j'imagine ! Moins il y a de liards pour les pauvres, plus il y a de milliards pour les riches ?
Équation irrésolue ? Pourquoi ?