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orlando de rudder
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20 avril 2008

Ce qui n’a plus lieu d’être.

J'ai longtemps parcouru ce qui n’a plus lieu d’être. Au risque, surtout, de n’être plus aussi pareil au même qu’avant. J’ai effleuré des attitudes avant de les laisser tomber. Et même des corps, sauf que j’en ai gardé, inscrits en moi. Je les ai d’abord effleurés avant de m’y loger. J’ai découvert des corps et des cheveux, des seins et des sourires. Des odeurs de femmes, fugaces, tenaces, obstinées, opiniâtres et des instants qui durent et qui sont trop courts, oui, des choses inopinées, des lumières ébréchées, des instants instinctifs et de belles histoires. Des étoiles en vadrouilles et des faims gigantesques. Ce qui n’a plus lieu d’être… Mais qui est pourtant là, fugace, tenace, obstiné, opiniâtre… Je ne veux plus en parler, mais ça me parle tout le temps. Cela se développe comme un complot qui s’enfle, comme une pâte levée de pour des miches gigantesques… Laissons tomber les attitudes. De très haut : ça fait mal. Mais puisque le génie humain n’a jamais de limites (on essaie, on peut pas) je garde bon espoir de redevenir aussi pareil au même qu’aux vieux jours. Et tout se résoudra puisqu’il y a l’amour ! Sachez qu’il est fugace, tenace, obstiné, opiniâtre. Et qu’il faut l’appeler vu qu’il ne demande que ça même quand on l’a chassé.
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