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orlando de rudder
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25 janvier 2008

La Honte.

Morsure. Tins, voici la honte. Aux dents douces de galets. Elle ne tranche pas. Elle broie en douceur. Dans le silence de l’âme lourde. Qui grogne. Qui grince. Moche. Morsure. Le monde hilare est un grand lac. Avec des poissons malveillants. Certains possèdent des crocs. Comme les loups ou les chiens. Morsure. La honte déborde souvent. En flot rouge du front. Elle hante le présent. On en crève on tourne en rond. Le regard en devient sourd. Il faudrait cogner aveugle. Mais les yeux d’en dedans sont témoins de la bassesse ! Morsure : Faudrait trouver le partenaire, le jumeau sordide itou, l’autre enfant de la vergogne. On serait mâle et femelle, on s’unirait sans chandelle dans une grotte sans lumière. Morsure ! Stalactites ou bien chandelle, ce sont morves nonpareilles et d’un flux d’amour donné telle clarté viendra gicler. Morsure. Prenons le temps en son nom. La honte bue bat comme un glas. Elle soûle, elle roucoule. Navrante par l’innocuité : on n’en meurt même pas vraiment. A moins d’avoir de l’honneur. Mais alors, fini la honte : Seule la morsure demeure.
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