Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
orlando de rudder
orlando de rudder
Publicité
Archives
3 décembre 2007

Celle qui sait de quoi je parle comprendra ce que je veux dire

Oui, moi, j’aime les femmes. Particulièrement une qui s’appelle toi. Avec de la moutarde, du piment de Cayenne au bagne du désir fait de sauce en sueur. En enflure de dieux nus, va falloir qu’on voie ça ! Très prière, pas vrai, la caresse ? Et puis la patte de velours devient griffe d’acier bleu. La langue ne parle plus et laisse la place aux dents. Qui donc est prédateur, qui donc est le gibier : qui ne joue pas à prendre a du mal à aimer… Il faut croquer les anges !Ô berlingots acides et sucrés ! Je te nomme toujours toi, mais avec des mots vaches : voici que je te meugle, voyons ce qu’on va voir ! On met plein de désordre dans chacun de nos ventres, ça ébouriffe partout : le ménage se fait l’amour en foutant le bordel. Harpigne-moi le plumeau ! Tu perds rien pour attendre. J’astiquerai, t’inquiètes, sans MirrorÔ pour reluire ! GlassexÔ glace le sexe, on fera pas les vitres, ainsi verra t-on trouble dans la buée des haleines ! Mes yeux seront des crocs pour te dévorer crue. Sauf que tu me grignotes, alors, je ne sais plus. Bon sang on y va fort… En double ouroboros, il y a queue, il y a tête, c’est la quête à nous eux et le plaisir qui guette, attendant le moment de son triomphe alerte ! Je vais te ahaner comme une locomotive localement motivée par certaine courbure, il y a de l’aiguillage et de l’aiguillonnage, et du souffle qui brûle avec des escarbilles ! Moi j’ t’aime pullman, car je suis un goujat qui me vautres sur toi, sut que tu aimes ça. Et voilà qu’on rit. Dire qu’on fait ça, nous deux ! Bavant sur tes nichons à la six-quatre-deux ! C’est quand il est bouillant que le lolo déborde ! Le sourire vertical s’esclaffe soudainement ! Ô ravage qui geint ! Se faire sauter, c’est bien, mijoter, vrai délice, rissoler, ha ? Gratinons-nous ensuite, déjà qu’on s’est poêlé. Dégustation onctueuse au secret de la peau ! Façon amougneunante de faire la paix des braves. Intensément complice d’avoir collé la vie au sale temps qui nous passe ! Vive la lumière, bon sang ! Attends, ne fermes pas les yeux, regarde les miens, là, maintenant, puisque c’est là, là, oui ? Oui, je veux vraiment te prendre et scruter ton regard quand il va chavirer, s’envoler, tout à la fois… Te contempler à vif. Si tu consens à me regarder dans les yeux, à être plus que nue par ta vision offerte et ta lumière donnée… On va cligner ensemble. On va jouir sans rancune, en toute liberté, comme des inconnus, des entités en X. En sauvages hilares, comme si on était pas ces deux-là de la vie à la con des mariés ou des qui vivent ensemble au pont de s’oublier. On va se découvrir comme des bêtes en chasse, on a rire, on va raire, c’est la brâme de l’âme. Tandis que le cul rée, je pétris tes éclisses ! Et voici qu’on devient lumière et y’a pas de lunette pour ce genre de soleil. On flashe on s’éblouit. Oui... Sexe, levûre du pain de la vie qui persiste. Et nous avons l’air fin, comme le sel de la peau, quand tout étonnés, on se repose en paix. Ouais.
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité