Matamore à moustaches pour de vrai!

Ouais, ça revient aussitôt que le soir de la vie dont on obtient le suc par la voracité. La terre tourne sous nos pas, et les jadis pensaient que mieux vaut quitter l’Est. Ah ! Les années ! Matamore et vindicte ! L’une chasse l’autre, lui mord le cul ! Bifrons ? tu parles ! Tudieu ! Fallait les voir, les hordes et les tas de bestiaux. Moi, si je restais là, je mangerais du gras et je serais heureux !Je vis à pleine terre ! Vivent les années chiennes ! Mon cœur n’est plus désert ! IL y a du vrai beurre dans les grandes censes d’ici ! Regardez : Bientôt heure. Le Seuil du jour. Je vais me le repasser en mémoire d’occasion : le sasser. Filtrer. Si la terre tourne, c’et pour de vrai ! Un officier, sans doute a ordonné son pas ! Un genre de matamore à moustaches pour de vrai ! On sent des présences. Des fantômes. Des soldats. D’étranges rivières tranchent le paysage. Elles sont précises, nettes. Et l’on y pêche l’or depuis le Moyen Age ! On y nourrit des esturgeons pour le caviar et le temps passe avec lenteur ! Depuis le vieux collège, ma mémoire est géographique ! Mazette ! géographique ! Comme un fantôme vierge qui danse le tralala ! La vie est nue, sans habits, elle !Sans suaire ni drame, ni pet-en-l’air ! Ce fantôme est un capitaine ! Mais la moustache a disparu ! LA voracité est une morale compacte ! Voyez l’Est ! Il revient ! Bientôt l’heure ! Pêchons l’or ! Ah ! Les années ! Ouais, ça revient ! Mais pas pareil ! Ah ! Certes non, foutre peste et zut !