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orlando de rudder
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9 novembre 2007

Horizon d'attente... Sur un de mes livre commenté par le bon patrice houzeau

PAtrice houzeau sur son "blog littéraire" me fait l'honneur de parler d'un de mes livres aprus il y a bien longtemps... IL encite uinpassage et le commente. Bien sûr, c'est loin, pour moi...mais je peux me "repenser" écrivant ces pharses. Loin d'être uhn Totoseb totalitaire qui vent nous obliger à penser de lui ce qu'il en croit lui-même, je fais attention aux critiques et aux analyses. Et j'y comprends parfois tant et tant de choses. Si, dans le passage cité, Patrice Houzeau montre comment j'ai bâti le personnage de l'improbable Topujo,il en voit un aspect, réellement présent que je n'aurais pas pu voir. Topujo était pour moi un Perceval en marche doublé d'un Charlot patineur. C'était l'obstination d'un homme qui va vers un destin tragique,avec un peu de l'archangias de Zola mâtiné de Frère Tuck...Avec les couleurs de la stigmatisation. Patrice y voit justement tout un autre espace de l'individu...Et c'et juste. Une étrangeté nécessaire dans l'esprit du récit et dans le commentaire. C'est la notion d' "horizon d'attente" d' HAns robert Jauss (Pour une théorie de la réception: à lire!): l'attente du lecteur n'et pas ce qu'en croit l'auteur et l'intention de l'auteur est subvertie par la force même de son récit, qui est de lui, qui est lui... En tout cas, ça décoiffe: une leçon d'humilité pour l'altérité à lui-même de l'auteur qui croit tout maîtriser et doit le croire avant de se rendre compte du réel: ça se passe sans lui.Et, comme un parent aimant,il doit s'efacer, disparaître au fur et à mesure quel'enfant progresse.
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Commentaires
P
Et c'est justement le propre des textes vraiment intéressants, des textes de vraie littérature que de permettre ce regard "neuf" du lecteur. Un texte académique, qui dit tout, explique tout, en fin de compte étouffe le lecteur, l'empêche de "voir". <br /> Un cours de philosophie n'est pas de la philosophie, c'est de "l'histoire des idées", mais que ce cours soit composé par un philosophe, c'est-à-dire un auteur conscient de la très grande puissance de la polysémie des signifiants, et l'on peut alors espérer de quoi penser.<br /> L'écrivain, le vrai, est dans la connotation, pas dans la dénotation. Et les connotations finissent toujours par être interprétées de différentes manières.<br /> C'est à mon avis pourquoi Arthur Rimbaud est radicalement magique, et Victor Hugo, quand il se laissait aller à sa facilité d'auteur, profondément ennuyeux.<br /> Quant à Proust, c'est le formidable contre-exemple. Mais ce monde hyperdétaillé, hyperdénoté, hyperprécisé en devient irréel par l'abondance même des détails qui constituent non plus une narration réaliste, un compte-rendu de la vie et des moeurs d'une classe sociale, mais un tableau feérique où les masques tombent et laissent apercevoir bien d'"autres" visages.<br /> De fait, j'ai pris beaucoup de plaisir à commenter ce passage du "Traité" !<br /> <br /> Amicalement<br /> Patrice Houzeau
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