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orlando de rudder
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9 novembre 2007

Misère à poil

Autre à bon coup, misère à poil. Quand j’ai vu l’os, bonjour mégarde ! La médisance fourbit cheval. Si je t’aimais, ô providence ! Magique ferment, ça coule de source. Quand tu seras près de l’histoire, achète-moi des bananes mûres. J’en voudrai trois, pas une de plus. Mon ciel bafoue. Je veux punir. Ce qu’on n’a pas peut enflammer. Et le bon coup n’empêche rien. L’os accablé voit le velu. Inadvertance et non mégarde, voilà le vrai du fin vocable. Le cheval se mange en salade et puis l’amour ça me fait mal. La pâte gonfle, mes yeux aussi. Jadis j’ai su ainsi pleurer. Le temps m’a fourni les bananes, Avec leurs peaux, on fait glisser ! Mon sieur nuage, tache de pleuvoir les larmes ne sont pas belles à voir. Mon temps serait de tabasser chaque jour qu’il me reste à vivre. Et mon squelette sous ma peau voudrait s’évader bien avant. Le cheval noir des rêves atroces porte un pelage un peu visqueux, sa crinière et de tabac brun et son cul pète des natures mortes. J’ai mis à nu l’autre et sa sœur. On a compris les désirs crus et les fringales les plus atroces. Autre à bon coup, misère à poil.
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