Pictor pinxit.

Ut pictura poesis

Horace.

Il y a quelque chose dans l’horizon. Là ! Vous autres, les peintres, vous savez compter les jours. Les jours d'avoir aux lumières fortes. Les en-dedans, avec des intrigues. L’altitude : c’est le mot. Il faut en prendre et en laisser. Sur le pinceau, c’est parfois bleu. Oui.

Quelque chose ? Une chose, souvent caractérisée par le désir d’être vue. Regardons sans dispersion. Il y a eu un de ces demi-siècles, aux savoirs-faire du temps. L’horizon devenait un totem à nuages. D’où l’astuce : Etre là. Voir. Peindre.

Nous aussi dans les yeux, nous avons des bâtons : œil de roue, voilà ta pitance : l’horizon ! Et quelque chose ! Là ! Ne pas être un accusé du langage ! Tout s’arrange avec l’image, la matière ! L’art ; Voici une d’une évolution : A chacun sa mesure !

La couleur est une crème onctueuse. Du cirage sans chaussure, à moins de la brosser. La densité fascine. L’horizon attend. Le temps se prépare. Les jours sont comptés. Ce qui est peint n’et plus à peindre, dit-on par erreur. Il y a quelque chose dans l’horizon. Là ! Oui.