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orlando de rudder
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3 septembre 2007

… putrides. Et turbides

On ne peut pas toujours éviter les rêves putrides. Et turbides. Ceux qui poissent par trop de calcium et de recyclé. Ils s’insinuent  finement dans le sommeil tranquille. Arides comme la silice, l’arène avant le sang. Alors, autant les expliquer !

On y ajoute, parfois des formules de  les autres de bienvenue. Généralement, ceci va élaborer les principaux éléments à  chaux et à sable, d’un cauchemar mesquin. Avec  d’éventuels additifs aux noirceurs diverses.

On y voit les choses sous forme d'intermédiaires.  Des silhouettes carbonisées. On y ressent des effluves alcalins. Et l’on y voit la décomposition finale de ce qu’on a cru apporter. 

Ce qui se passe de la façon suivante : Comme du verre que l'on sable, avec un apport  d’oxydes en proportions voulues par la loi même du rêve.

Tous ces éléments broyés forment un magma laineux. Alors, ça commence ! On avance d’abord par l'élaboration d’un fondant. L’odeur s'accroît au fur à mesure que des  déchets affectueux jouent leur rôle : ça colle.

C’est même poisseux. On doit compléter le tout par des sentiments granuleux, de la poudre de verre.  Puis, par l’incorporation d'une quantité minimale de charge pulvérulente homogène, élaborée avec des désirs impérieux, on forme d’éventuelles monstruosités indicibles. Ainsi devient –on sûr que le rêve sera plus vrai qu’une vie ordinaire. En rajoutant du moche, le réveil est serein.

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